Djibril Ndiaye a reçu une formation académique qu’il s’est attaché à compléter en s’intéressant aux techniques de l’artisanat local. Il est diplômé de l’Institut des Arts du Sénégal, section sculpture. Sculpteur et peintre, Djibril Ndiaye réalise des installations et se démarque très vite de ces contemporains en créant des œuvres composées de matériaux, à première vue incompatibles. Sa démarche s’inscrit dans le courant de la « Sculpeinture » qui fait cohabiter dans l’harmonie ou dans la confrontation et au sein d’une même création plusieurs supports : fil, corde, bois, pagne tissé… Pour l’artiste, la sculpture ne se résume pas à la ronde bosse, à la taille, elle est assemblage de matériaux par un système de ligatures, d’attaches et de collage. Sa sculpture est en matériaux divers, traités avec une grande précision technique. La peinture de Djibril Ndiaye prend parfois les allures et les nuances d’une tapisserie. Adepte du relief, Djibril Ndiaye reste sculpteur même dans sa peinture. Il a obtenu le Grand prix du Président de la République du Sénégal pour les Arts, édition 1991.
Année : 2015
Onomo 2015
Née à Nouakchott (Mauritanie), Malika revendique son héritage multiculturel. Sa mère, cap verdienne, est écrivain, son père, soninké, est avocat. Son oncle Julien Lopez fait partie des premiers photographes de studio de Saint-Louis. Il crée dans les années 60 le studio Photo Artista. Au cours de ses études de video, elle eut la chance de suivre un enseignement photographique, ce contact avec l’image lui donna envie de continuer dans cette voie. Sensible, elle opte délibérément pour la photo en noir et blanc, et s’intéresse plus particulièrement au portrait. Son style est basé sur un apprentissage multiple, résumé dans la maxime qu’elle fait sienne « photographier, c’est écrire en lumière ». Curieuse, ouverte à l’échange, Malika accorde une grande importance au mélange des créations. Fréquentant artistes plasticiens, réalisateurs de cinéma ou de vidéos, comédiens, elle s’enrichit à leur contact et reste en éveil constant pour tirer d’elle-même ce qui sommeille encore. Malika Diagana (Linguere Artwork) fait partie de cette nouvelle génération de « gens de l’image » qui, loin d’opposer les différentes facettes de leur activité, inventent un nouveau langage visuel.
The Little Art House 2015
Fally Sène Sow
« Les moments forts de la fête de Tabaski, coïncident en cette année 2015 avec les fortes pluies, les vents violents et la canicule. Les tensions frappent la population préparant la fête. Les marchés sont plus animés, la circulation se fait plus dense. Les espaces publics sont occupés anarchiquement par les marchands de vêtements mais aussi par les vendeurs de moutons. Oui! À chacun son mouton, à chacun ses problèmes à régler. Tout le monde a besoin d’argent en urgence et malgré la pluie et la chaleur on se débrouille. Il faut que la fête soit belle ! « Soubeu le tabaski ». C’est un vrai sauve-qui-peut !!! au parcours du moment de la TTT (taw, tabaski, tangaï). » Fally Sène Sow
Vidéo Installation :
LIQUID LANDSCAPE studio#3
Tiziana Manfredi
Tiziana Manfredi pratique l’expérimentation vidéo en créant des installations, des œuvres interactives, des performances. En manipulant les images du quotidien, elle offre des messages en proposant aux spectateurs un détournement de point de vue, une réflexion qui met en doute la consommation habituelle que l’on a des images.
Les Petites Pierres 2015
Fil Rouge est un projet collaboratif qui met en résonance les énergies créatives émanant de diverses villes d’Afrique et d’ailleurs. Il matérialise un réseau d’énergies qui circulent, une ligne directrice constituée de points de convergence, métaphore de cette toile qui se tisse. Le fil rouge, objet symbolique, littéral, comme matériau et support de multiples démarches créatives, est un tronc commun au cœur d’un processus de création collective. Le projet Fil Rouge englobe une diversité de formes d’expressions telles que la vidéo, la photographie, la performance, la création sonore, la performance et l’installation, tout en favorisant l’utilisation des technologies digitales pour relier, rapprocher, connecter, échanger, transmettre, confronter, partager. Projet évolutif à développement viral, fruit d’une volonté commune, portée par des collectifs africains, de tisser des liens, d’exprimer un élan collectif de connexion, d’interconnexion, il se manifeste sur la toile ainsi qu’au travers d’évènements temporaires, en divers points du globe. Le lancement est prévu simultanément au Caire et à Dakar, avec l’évènement Fil Rouge Dakar-Cairo, porté communément par deux collectifs : Darb 1718 et Les Petites Pierres.
Hôtel de Ville de Pikine 2015
Mor Faye Murf est un artiste aux facettes multiples : réalisateur du Monument du Sénégal émergent au jardin annexe du Palais de la République, invité au Festival Culturel de Göteborg et à la Biennale des Arts Contemporains de Göteborg (GIBCA 2015) en Suède, et à Oslo en Norvège pour une exposition et une conférence internationale. Avec ses collègues Omar Ba dit Bao et Oumar Faye, ces artistes vont présenter une collection de peintures avec une installation et une performance collective ouverte au publique. Artistes invités : Momodou Camara (Gambie) et Moise Ibanga (Nigeria).
Galerie Nationale d’Art 2015
Bouna Médoune Seye est un cinéaste sénégalais, également photographe, peintre, réalisateur, directeur artistique, scénariste et producteur. Né à Dakar en 1956, Bouna Médoune Seye fait ses études en France à Marseille, puis retourne s’installer à Dakar où, avec Djibril Sy, Moussa Mbaye, Boubacar Touré, il cherche à affirmer une photographie artistique africaine. Dans les années 1980, ses premières expositions affirment la forte personnalité de son œuvre. Il débute dans le cinéma en tant que directeur artistique et collabore à la réalisation de différents films et documentaires (dont Set setal Dakar de Moussa Sene Absa). Ses nombreux reportages cherchent à montrer la réalité urbaine de son pays : une certaine idée de la modernité.
British Council 2015
Pour cette première exposition, le British Council s’est rapproché d’artistes qui, de par leur handicap physique, ont développé une acuité exceptionnelle de l’un de leurs sens. Ainsi, un groupe de jeunes aveugles a travaillé avec la créatrice de fictions radiophonique allemande, Elgin Hertel, sur une installation sonore pour nous faire entendre ces sons qui semblent échapper à la plupart d’entre nous. L’artiste sourd-muet Omar Ndiaye peuplera le jardin de ses personnages qu’il nous faudra chercher et le peintre Saadio Diallo rejoindra le dialogue en attirant notre attention sur ces mots qui nous sont devenus invisibles. A vous de voir et d’entendre….
Atelier Fer & Verre 2015
Notre partcours se présente sous forme de patchwork, avec pour ambition d’encourager le délire et provoquer des rires, dans une ambiance de convivialité, de partage et d’expressions sans brides. Une performance tous les jours. Talents à découvrir : Bouba Diallo, le peintre de Sebiponty. Nos fidèles, Collectif VSlam : la bande à Minus et à Jabir pour soigner les maux avec les mots. Bien-être : le spa ionique à découvrir. Nature : les merveilles de la nature par Aziz Cactus. Ikebana : Art floral japonais. Commissaires de l’exposition : Anta Germaine Gaye et Ndeye Rokhaya Gueye
Loman Art House 2015
Né en 1978 à Kaolack (Sénégal), Barkinado Bocoum vit et travaille à Dakar. Dès le début de ses études artistiques en 2001, il commence à participer à des expositions collectives internationales qui lui permettent de confronter son travail avec celui d’artistes d’autres horizons. Peintre, il cloisonne avec soin ses tableaux comme autant de miniatures, comme autant d’éléments d’une mosaïque, dont la somme révèle ses intentions et son incontestable maîtrise technique tant de la forme que des couleurs avec d’intéressants va et viens de l’abstrait au figuratif avec un objectif de construction commune. Lauréat du 1er prix de « l’Afrique en question » en 2009 et du Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie à la Biennale de l’Art Contemporain Africain Dak’Art 2010, Barkinado Bocoum fait partie de cette génération d’artistes qui donnent un nouveau souffle à l’art visuel sénégalais et africain.
Laboratoire Agit’Arts 2015
Regards sur la ville est conçu comme un projet collectif d’auteurs photographes ; il s’agit de confronter la diversité des points de vue de plusieurs artistes. L’objectif de cette mission Regards sur la Ville 2015 reste, comme à son origine, de réunir différentes propositions visuelles sur notre espace urbain, les hommes qui l’habitent mais aussi leurs différents styles de vie. Un évènement ouvert, avec plus de 15 artistes.
Ican Ramageli, commissaire d’exposition.