Galerie Nationale d’Art 2017

Identités Culturelles « Signes et Symboles : Entre Imaginaires et Réalités » est une exposition photos de Matar Ndour et une performance de Rama Sissokho Yade styliste qui va présenter des modèles inspirés des photos exposées. Le socio-anthropologue Abdou Ndukur Kacc Ndao présentera une conférence sur le même thème le 11 décembre à 15 heures à la Galerie nationale. Ce projet ethno-photographique met en exergue les savoir-faire et art de vivre de chaque communauté : les pratiques culturales et pastorales, les techniques de pêche et autres activités de production économique ; l’architecture et l’artisanat, l’art culinaire, l’art de la vêture et de la parure, les cérémonies initiatiques et rites de passage, les fêtes et les chants et danses qui les ponctuent, les cérémonies familiales (baptême, mariage, etc.), des scènes de vie quotidiennes évocatrices.

Raw Material Company 2017

Les Cinq Éléments : Hip-hop, esthétique et politique.
Sous la direction de Journal Rappé. Kàddu Mbooloo

Restitution publique des participants de la session 3 de RAW Académie.

Le cypher est une pratique hip-hop qui consiste à regrouper différents acteurs et actrices de disciplines confondues qui à tour de rôle ou concomitamment s’expriment librement. Il y a donc une idée de rencontre et de libre expression derrière le cypher. C’est un croisement de différentes sensibilités, visions, opinions, cultures et esthétiques. Kàddu Mbooloo crée un espace où toutes les disciplines du hip-hop pourraient se retrouver, échanger, s’entrecroiser dans les rues du quartier, dans la droite lignée des premiers espaces d’expression du hip-hop. Rap, Danse, Graffiti, Mode, Deejaying, toutes ces formes d’expression artistique discutées durant la RAW Académie se retrouveront pour faire vivre le quartier le temps d’une soirée.

Pullman Teranga 2017

Vernissage et soirée de clôture. Dans l’idée de devenir un terrain de jeu pour les artistes et créateurs, le Pullman a opté pour une direction artistique adaptant le lieu et son contexte aux projets d’expositions, temporaires ou permanentes. Pour la 6e édition du Partcours celui-ci s’articule autour de la sculpture, avec 3 artistes majeurs du pays dont la diversité des matériaux et des styles rendent compte de toute la créativité du Sénégal dans ce domaine.

Musée Théodore Monod 2017

Installé au Village des Arts, Sandiry Niang est un jeune artiste de la nouvelle génération. Son travail porte sur la mobilité des hommes et leur emprisonnement dans des espaces exigus témoins d’un vécu précaire. Il montre la promiscuité sociale dans des habitats où la concentration humaine relève d’une démographie qui dégrade le cadre de vie. La banlieue est son espace de prédilection naturel et c’est là aussi que son œuvre montre les éclaircis au milieu des problèmes d’une vie quotidienne : chaleur humaine, proximité entre membres d’une même famille, et aspiration à un ailleurs qui est toujours de l’autre côté… des murs de la maison, du quartier, du pays, de la mer… L’ambigüité de l’Autre côté est assumée par une jeunesse sous le poids du désespoir, sans héros ni emploi.

Loman Art House 2017

Avec son horizon panoramique, la Loman Art House propose une exposition justement nommée 360 degrés. Un seul regard ne peut suffire à embrasser l’ensemble des œuvres exposées : du jardin au toit, la visite vous conduira à parcourir les espaces de cette galerie en continuel renouvellement pour admirer les œuvres des artistes. Une visite à 360 degrés qui explore les différentes facettes de la sculpture et des matières avec poésie : Loman Art expose ses tableaux sculptés, qui allient la peinture et le métal tout en finesse pour transcrire l’atmosphère de la vie dakaroise ; Eza Komla met en scène ses sculptures en tongs compressées recyclées d’une indéniable gaieté ; Idrissa Ndiaye honore la féminité par ses masques d’argile aux visages expressifs et oniriques. Les peintures ultra-réalistes de Daniel Séverin Ngassu, par le caractère lisse de ses toiles, apportent un contraste qui ajoute à la perspective de ces reliefs, tandis que la projection du documentaire Dansez les arts vous invite à une immersion en mouvements. L’exposition promet un voyage riche en couleurs, en émotions et en perspectives… ouvertes à 360 degrés.

Laboratoire Agit’Arts 2017

La population de Dakar sème beaucoup plus de béton que de graines. Quelle inexactitude dans une forme définie pour l’homme, par l’homme ! La recherche « d’alternatives pour l’écologie et l’architecture »… voici les découvertes qui ont engendré la réfutation d’un modèle architectural qui répondait à des normes idéales pour l’Homme. Dakar est une ville qui se nourrit d’espaces vides, d’arbres, de passages piétons, une ville qui lutte avec le vent. Dans cette « ANARCHItecture » où la fonction est juste un titre pour les passations, mais jamais pour remplir les tâches… qui contrôle quoi ? qui autorise quoi ? qui vérifie quoi ? des entrepreneurs immobiliers avec des conception, formes, aussi mal nourris nous font croire qu’ils peuvent atteindre la perfection de la chaine libyque ! Ne nous étonnons pas si nous perdons notre patrimoine bâti. L’architecture d’aujourd’hui est cancérigène. Nous vivons un millénaire où chaque nouvelle découverte ou alternative, se heurtera trop tardivement à ses imperfections dans les décennies ultérieures.

Kër Thiossane 2017

Les arbres jouent un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre. Dotés de cette capacité à interagir entre eux et avec les autres espèces, ils sont de véritables biens communs. Au Sénégal ils sont pourtant soumis à de grands stress. Agressés quotidiennement par l’activité humaine, partout, les arbres continuent d’être massacrés dans le plus grand silence. Haidar El Ali ne cesse de nous alerter, le Sénégal est confronté à une déforestation de grande ampleur. Kër Thiossane invite sept artistes engagés à dénoncer cette situation alarmante. Le vernissage à Kër Thiossane sera précédé d’une déambulation botanique numérisée et d’une discussion publique sur la place des arbres au coeur de la vie des citoyens, au jardin Jet d’Eau. Il se clôturera par la projection du film « L’Intelligence des arbres » avec Ciné Cyclo.

Goethe-Institut Sénégal 2017

Le Goethe-Institut présente New Dimensions – Virtual Reality Africa, un projet dans lequel la réalité virtuelle (VR) se met au service de la production d’artistes venant du Kenya, du Sénégal et du Ghana. Chacune de ces œuvres offre une approche sur le paysage culturel dynamique, varié et en constante évolution de l’Afrique contemporaine. Quatre productions emmènent le spectateur dans un environnement virtuel et interactif. L’œuvre Nairobi Berries de la photographe kenyane Ng’endo Mukii montre des images surréalistes de Nairobi, soutenus par un récit lyrique. Esprit Robot de l’écrivain de science-fiction ghanéen Johnatan Dotse, nous fait découvrir le Chale Wote Street Art Festival à Accra. La styliste sénégalaise Selly Raby Kane nous guide dans Dakar grâce à une vidéo à 360 ° où l’on voit la ville au travers des yeux d’une petite fille. Le groupe kenyan « The Nest Collective » créé une vidéo interactive où les Africains quittent la terre pour fonder une nouvelle colonie. New Dimensions – Virtual Reality Africa est un projet d’Electric South et du Goethe-Institut, présenté à la Berlinale 2017.

Galerie « Le Manège » 2017

Dans le prolongement de l’exposition Alem, L’A-Venir présentée à la galerie Le Manège de mai à novembre 2017, l’Institut français suit les pas du Laboratoire vers l’ailleurs en passant par le partcours. Une procession, des performances, de nouvelles installations seront proposées comme un cordon ombilical entre la rue Jules Ferry, Le

Dans les méandres du trait

Aliou Diack dit Badu

Dans le pavillon de la rue Gomis, Badu expose une nouvelle série de dessins. Formé à l’Ecole des Arts de Dakar, ce jeune artiste déploie dans son univers pictural des motifs néo-naturalistes, inspirés autant par son environnement urbain que par les réminiscences de son enfance villageoise. Événement VOIX : Césaire, Fanon, Senghor – Transphilosophies

Galerie Kemboury 2017

Au seuil du lendemain

Pedro Pablo Viñuales

Docteur en littérature hispano-américaine et spécialisé en coopération internationale, Pedro Pablo Viñuales poursuit ses travaux artistiques de manière autodidacte et à ses heures libres. Sélectionné comme jeune photographe dans un concours national (1990, Madrid, INJUVE), il développe une technique hybride de coloriage à la main et d’impressions photographiques sur carton, qu’il prépare à l’émulsion photosensible. Il aborde ici pour la première fois la thématique du paysage. Des alentours du fleuve Niger à la baie de Soumbédioune, aux seuils du jour ou de la nuit, le photographe trouve son inspiration dans les nuances des couleurs et dans les textures, réelles ou imaginaires, d’un regard qui se revendique toujours subjectif.

Soleils d’Afrique

Samba Diallo

Après plusieurs expositions au Sénégal, Samba Diallo s’est retrouvé en France où il vit présentement. Il s’y exprime avec la lumière singulière du Sénégal qu’il a engrangée dès ses premières années. Dans une symbolique partagée, le soleil de la vie et de la spiritualité traverse son œuvre. La colombe de la paix est un appel permanent. Le masque, la poupée ashanti résonnent chez l’artiste comme un hymne à la gloire de l’Afrique. Avec une vigueur et une générosité, Samba Dia exprime son attachement à cette Afrique, qui lève la tête et qui marche dans sa lumière donnée en partage au monde.