Année : 2024
Musée Théodore Monod d’art africain / IFAN 2024
Cette exposition explore comment les artistes africains utilisent leur créativité pour raconter des récits de résilience, d’unité et de transformation. À travers ces œuvres, les artistes deviennent les miroirs de nos sociétés, révélant des récits personnels et collectifs de survie face aux défis sociaux, politiques et environnementaux. Cette créativité va au-delà de la simple réaction aux crises : elle imagine des futurs possibles, recrée des identités et redéfinit les contours d’un continent en pleine mutation.
L’ACF, une initiative créée par et pour les artistes et professionnels de la culture africaine, utilise les revenus de cette exposition pour financer des projets artistiques à fort impact social et soutenir le développement du secteur créatif africain. En achetant ces œuvres, vous contribuez directement à ces initiatives, renforçant le professionnalisme et l’autonomie des artistes. Cette exposition devient ainsi une véritable déclaration de résilience en Afrique, exprimée à travers le message intrinsèque des œuvres et la valeur extrinsèque de leurs revenus, qui nourrissent le secteur créatif sur le continent.
The exhibition explores how African artists use their creativity to tell stories of resilience, unity, and transformation. Through these works, the artists become reflections of our society, revealing personal and collective stories of survival in the face of social, political, and environmental challenges. Their creativity goes beyond simple crisis response: it imagines possible futures, recreates identities, and redefines the contours of a continent in full transformation.
The ACF, an initiative created by and for African artists and cultural professionals, will use the exhibition’s proceeds to finance artistic projects that have a strong social impact and to support the development of the African creative sector. By purchasing these works, you can directly contribute to these initiatives, strengthening the artists’ professionalism and autonomy. The exhibition is thus a true statement of resilience in Africa, expressed through the intrinsic message of the works and the extrinsic value of their revenues, which cultivate the continent’s creative sector.
Espace TRAMES 2024
En pays Sérère le mot LAM, qui signifie héritier, est utilisé pour désigner un artisan spécialiste d’un matériau particulier ou un village du Sine Saloum qui est l’un des derniers à perpétuer un artisanat ancestral. A juste titre, LAM introduit le conservateur d’un savoir-faire séculaire. La chaîne de transmission étant rompue, il est à craindre que dans une génération ce langage disparaisse.
Dans ce contexte, l’art intervient comme un catalyseur de la sauvegarde des mémoires matérielles et immatérielles. En tant que griot des temps modernes, l’artiste joue un rôle réflexif dans le dialogue social.
Ce projet s’inscrit dans une démarche de valorisation et d’individuation culturelle des méthodes de préservation et de diffusion des savoir-faire endogènes ouest- africains. II est participatif et collectif et s’appuie sur la pluralité des talents des 200 femmes du collectif Falé fondé par Fatim Soumaré en 2021.
In Serer country, LAM, which means heir, is used to designate a craftsman specializing in a specific material, or a village in Sine Saloum that is one of the last to perpetuate ancestral craft. Rightly so, LAM introduces the curator of centuries-old know-how. Because transmission is being broken, the language will likely disappear within a generation.
Within this context, art is a catalyst for the preservation of material and immaterial memory. As a modern-day griot, the artist plays a reflexive role in social dialogue.
This project is part of the promotion and cultural individuation of the methods of preservation and dissemination of endogenous West African know-how. It is participatory and collective and draws on the plurality of talents of the 200 women of the Falé collective, founded by Fatim Soumaré in 2021.
Institut Culturel Italien 2024
L’exposition « Souvenir d’Italie », présente le travail de trois artistes italiens ou résidant en Italie, mais d’origine africaine : Adji Dieye, Binta Diaw et Délio Jasse. L’approche méta-photographique, l’exploration des questions sociales liées à la mémoire et à l’identité, ainsi qu’à la migration et à la diaspora, ne sont que quelques-unes des urgences qui unissent les recherches de ces trois artistes. Partant de leurs propres expériences, chacun d’entre eux décline, à travers leurs sensibilités et poétiques respectives, des modèles qui dépassent le quotidien de leur vécu et nous rappellent les lacérations et contradictions d’un monde de plus en plus connecté et multiculturel, mais aussi de plus en plus intolérant.
L’expression « Souvenir d’Italie » fait référence à une série d’éléments qui contribuent à donner une image simplifiée de l’Italie, que cette exposition entend subvertir pour souligner le rôle de l’art dans la construction de ponts plutôt que de barrières, pour promouvoir une pensée ouverte au dialogue et à la coexistence entre les différentes cultures.
The « Memories of Italy » exhibition hosts the work of three Italian artists or artists residing in Italy of African origin: Adji Dieye, Binta Diaw, and Délio Jasse. The meta-photographic approach, the exploration of social issues linked to memory and identity, as well as migration and diaspora, are just some of the urgencies that unite the three artists’ research. From their own experiences and through their respective sensibilities and poetics, they develop models that go beyond the experience of their daily lives and remind us of the lacerations and contradictions of an increasingly connected and multicultural yet increasingly intolerant world.
The expression » Memories of Italy » refers to a series of elements that give a simplified image of Italy, which this exhibition seeks to subvert to highlight the role of art in building bridges rather than barriers, and to promote a thought open to dialogue and coexistence between different cultures.
Hôtel de Ville de Dakar 2024
Les ruines et les archives ne sont pas de simples représentations figées d’un passé révolu ; elles sont des invitations à réfléchir sur la manière dont les actions d’hier influencent aujourd’hui. Les archives jouent un rôle fondamental pour la Ville de Dakar, tant sur le plan de la vision stratégique que sur celui du développement économique, culturel et académique. Elles constituent une mémoire collective qui informe les décisions politiques et urbaines, permettant aux acteurs locaux d’élaborer des projets en adéquation avec l’héritage historique et les aspirations des citoyens.
Le Fonds d’archives Africain pour la Sauvegarde des Mémoires s’associe à la Ville de Dakar pour cette exposition qui vise à retracer l’histoire et le patrimoine de Dakar à travers une expérience interactive et éducative, en valorisant des documents d’archives, des médias numériques, et en associant des contributeurs venants de champs d’étude divers, pour une narration insolite et ouverte, qui vise à éclairer sur l’histoire et le devenir de l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale française. Témoins du patrimoine, mais aussi catalyseurs pour un futur prospère et inclusif, les archives de la Ville de Dakar se découvrent.
Événement spécial : lancement de l’ouvrage « Métamorphoses d’une capitale »
Le mardi 3 décembre à partir de 18h à l’Hotel de Ville de Dakar.
Ruins and archives are not simply frozen representations of the past, they are invitations to reflect on how yesterday’s actions influence today. Archives play a fundamental role for the City of Dakar, both in terms of strategic vision and economic, cultural, and academic development. They constitute a collective memory that informs political and urban decisions, allowing local stakeholders to develop projects in line with historical legacy and citizens’ aspirations.
For this exhibition, the African Archives Fund for the Safeguarding of Memories has partnered with the City of Dakar. The exhibition aims to retrace the history and heritage of Dakar through an interactive and educational experience, by highlighting archival documents and digital media, and by involving contributors from various fields of study for an unusual and open narrative which seeks to shed light on the history and future of French West Africa’s former capital. Witnesses to Dakar’s heritage and catalysts for a prosperous and inclusive future, the archives of the City of Dakar reveal themselves.
Special event: launch of the book « Metamorphoses of a Capital »
Tuesday, December 3rd from 6 p.m. at Dakar City Hall.
Galerie Cécile Fakhoury 2024
La galerie Cécile Fakhoury a le plaisir de présenter l’exposition personnelle d’Adji Dieye, Dëgg naa tuuti Wolof à Dakar. Pour sa première présentation monographique, Adji Dieye poursuit son exploration autour des fondements de la notion d’archives, notamment en lien avec l’histoire du Sénégal. Depuis plusieurs années, l’artiste nous interroge – souvent non sans une certaine ironie – sur notre rapport parfois simpliste à l’archive et ses incarnations ; rapport qui semble souvent impliquer un lien essentiel entre archives et vérité.
Pourtant, l’artiste nous rappelle à travers ses installation architecturales que la linéarité d’une mémoire n’est que le reflet de l’idéologie qui la porte. Avec Dëgg naa tuuti Wolof [Je comprends un peu le Wolof], Adji Dieye s’intéresse cette fois à la manière dont l’action économique de certaines communautés et classes sociales influence la façon dont l’espace public est construit et modifié. Dans un ensemble inédit de sérigraphies et installations, l’artiste nous immerge dans un répertoire de gestes du quotidien qui habitent l’espace et contribuent à le définir.
Cécile Fakhoury Gallery is pleased to present Adji Dieye’s solo exhibition, “Dègg naa tuuti Wolof” in Dakar. For her first monographic presentation, Adji Dieye continues to explore the foundations of the notion of archives, particularly in relation to Senegal’s history. For several years now, the artist has been questioning us – often not without a certain irony – about our sometimes simplistic relationship to the archive and its incarnations; a relationship that often seems to imply an essential link between archives and truth. And yet, through her architectural installations, the artist reminds us that the linearity of a memory is only a reflection of the ideology behind it. With “Dègg naa tuuti Wolof” (I understand a little Wolof), Adji Dieye focuses on the way in which the economic actions of certain communities and social classes influence how public space is constructed and modified. In a new set of silkscreen prints, she immerses us in a repertoire of everyday gestures that inhabit space and help define it.
Galerie Le Manège 2024
Fruit d’une résidence au sein du programme d’échanges artistiques et culturels du Fonds de dotation Compagnie Fruitière, menée au cœur des Grands Domaines du Sénégal à Saint-Louis, Déeyante ak àdduna traduit en Arabe Hamasset el Ahiaa et en français Les murmures du vivant, s’inspire des contes animistes qui bercent les sénégalais dès l’enfance, ainsi que dans les transmissions profondes entre l’homme et la terre. Pour cette exposition, l’artiste photographe franco-algérienne Maya Inès Touam a créé une série d’œuvres singulières, mêlant photographies et sculptures. Bien que son approche artistique intègre des éléments universels et locaux, l’exploration d’un territoire est essentielle dans sa manière de concevoir une œuvre. S’imprégner, écouter et collecter les objets qui jalonnent ses voyages réactivent et maintiennent les récits visuels d’un territoire. Reconnue pour ses œuvres allégoriques explorant l’identité, la mémoire et la culture, l’artiste nous invite à redécouvrir le vivant à travers les interconnexions subtiles entre l’humain et son environnement. Déeyante ak àdduna se veut une expérience immersive, riche en poésie visuelle, un chant profond célébrant le monde du vivant.
“Déeyante ak àdduna”, translated into Arabic as Hamasset el Ahiaa and in French as Les murmures du vivant (The whispers of life), is the result of a residency within the artistic and cultural exchange program of the Compagnie Fruitière Fonds de Dotation (Fruit Company Endowment Fund), conducted in the heart of the Grands Domaines du Sénégal in Saint-Louis. It is inspired by traditional Senegalese animist tales and by the deep heritage between man and earth. For this exhibition, the Franco-Algerian photographer Maya Inès Touam has combined photographs and sculptures, creating a series of unique works. Although her artistic approach integrates universal and local elements, exploring territories is essential to her conception. Immersing herself, listening to, and collecting objects that have marked her travels help her to reactivate and maintain the visual narratives of a region. Known for her allegorical works that explore identity, memory, and culture, the artist invites us to rediscover the living through the subtle interconnections between humans and their environment. “Déeyante ak àdduna” is intended to be an immersive experience, filled with visual poetry. It is a profound song celebrating the world of the living.
Hoop Galerie 2024
« La signature de Kiné Aw est très particulière dans l’univers des arts au Sénégal. Sa syntaxe visuelle propre essentiellement monochromatique se structure autour d’une déstructuration des sujets qui sont les témoins essentiels de ses mystérieux états d’âme de féminité en situation… dans un monde à conquérir. Enchantement sa nouvelle exposition est le fruit d’un patient travail de renouvellement de sa pratique qui prolonge sa constance dans l’enracinement et l’ouverture. Enchantement est également l’histoire d’un long rêve devenu formes : un manifeste pour les cultures africaines. Une certaine manière d’enchanter le monde. »
Massamba Mbaye, curateur
« Kiné Aw’s signature is truly distinctive within the realm of arts in Senegal. Her unique, predominantly monochromatic visual syntax is built upon a deconstruction of subjects, which serve as essential witnesses to the mysterious states of her femininity in context… in a world yet to be conquered. “Enchantment”, her latest exhibition, is the result of a patient renewal process in her practice, extending her commitment to both rootedness and openness. “Enchantment” is also the story of a long dream transformed into shapes: a manifesto for African cultures. A certain way of enchanting the world. »
Massamba Mbaye, curator
OH Gallery 2024
Yoonou Ndokhe, la voix de l’eau
Ibrahima Thiam
Exposition du 2 novembre 2024 au 18 janvier 2025
Rencontre avec La Bibliothèque Nomade le samedi 16 novembre de 15h à 18h.
Conversation avec l’artiste le jeudi 5 décembre à 18h.
Hommage aux chasseurs du Mandé
Abdoulaye Konaté
Avec la contribution de : Dany Leriche et Jean-Michel Fickinger.
OH Gallery Project room
Exposition du 2 novembre 2024 au 18 janvier 2025.
Driankés
Naëtt Mbaye
Avec la contribution de : Audrey d’Erneville et Carole Diop.
Programme Regarde !
Exposition hors les murs à la Médina (Repère pharmacie El Hadji Tamsir Samb)
Visite inaugurale et projection le samedi 7 décembre 2024 à 15h.
Afrikadaa 2024
Depuis sa 1ère édition, le Partcours invite son public à découvrir la ville sous le prisme de l’art, en parcourant Dakar et sa banlieue de lieux d’exposition en lieux d’exposition. Pour cette édition, Afrikadaa, à travers sa fondatrice l’architecte Carole Diop, souhaite proposer au public de découvrir la ville d’une manière originale en proposant une balade historique et architecturale au cœur du Plateau, mais aussi à la Médina et au Point-E. La ville devient ainsi un vaste espace d’exposition à explorer.
Since its first edition, Partcours has invited the public to discover the city through art by wandering through Dakar and its suburbs from exhibition venue to exhibition venue. For this edition, AFRIKADAA, through its founder the architect Carole Diop, wants the public to discover the city in an original way, by offering historical and architectural strolls in the heart of the Plateau. The city will thus become a vast exhibition space to explore.…
4 strolls are available on reservation, with a limited number of 15 people per stroll:
Saturday, November 9 from 10 a.m. to 1 p.m. (Stroll in Plateau)
Sunday, November 10 from 3 p.m. to 5 p.m. (Stroll through the Balloon Houses)
Saturday, November 23 from 3 p.m. to 6 p.m. (Stroll in Medina)
Sunday, November 24 from 10 a.m. to 1 p.m. (Stroll in Plateau)
Start point for strolls:
Plateau: The Place de l’Indépendance fountain
Balloon Houses: The Mburu bakery in Point-E
Medina: The parking lot of the craft village of Soumbédioune