Pour « In a langage of my own » – « Dans une langue qui m’est propre » – la première présentation de l’artiste au Sénégal se déroule comme une enquête sur les traditions folkloriques igbo et les pratiques artisanales indigènes. Le travail d’Ukoha- Kalu plonge dans un voyage introspectif qui sonde son identité à travers le prisme du folklore, des textiles et de la performance. Elle s’inspire plus particulièrement du « Manifeste de la Société d’Art de Zaria » d’Uche Okeke, Synthèse Naturelle de 1960, où le moderniste nigérian plaidait en faveur de la fusion des meilleures traditions artistiques indigènes, des formes et des idées avec celles utiles des cultures occidentales pour créer une perspective esthétique proprement nigériane. (Jareh Das)
In a language of my own, the artist’s first exhibition in Senegal, unfolds as an investigation into Igbo folk traditions and indigenous artisanal practices. Ukoha-Kalu’s work delves into an introspective journey that probes her identity through the prism of folklore, textiles, and performance. It is particularly inspired by Uche Okeke’s « Zaria Art Society Manifesto », Natural Synthesis of 1960, where the Nigerian modernist advocated for the fusion between the best indigenous artistic traditions, forms, and ideas and those useful in Western cultures, to create a uniquely Nigerian aesthetic perspective. (Jareh Das)