Espace Agora
Il était une fois l’Espace Agora qui a ouvert ses portes en 2000. C’est pour s’offrir aux amoureux des arts, de la vue, de la matière, des couleurs et des formes qu’a été créé Agora. Catie Berges y défend ses coups de cœur locaux et internationaux en peinture, sculpture et design. Elle accueille tant des artistes fidèles à Agora qui au fil du temps y ont laissé leur empreinte que ses récentes rencontres, jeunes plasticiens ou talents confirmés.
Once upon a time, the Agora Space opened in 2000. It was created to offer sight, materials, colors, and shapes to art lovers. Catie Berges exhibits her local and international favorites in painting, sculpture and design. She welcomes both artists loyal to Agora who over time have left their mark there, as well as current young visual artists or confirmed talents.
Espace Agora
Point. E, impasse PE 38, entre la Piscine Olympique et la Brioche Dorée
Contact : +221 33 864 14 48
77 653 98 72
Facebook : @espaceAgora
catieberges@hotmail.com
Absents présents
Guillaume Bassinet (photographe), Sébastien Bouchard (artiste peintre)
Guillaume Bassinet et Sébastien Bouchard se retrouvent à l’Espace Agora autour du thème du portrait. L’un est photographe qui arpente les rues de Dakar et révèle en studio, l’autre peintre qui façonne en atelier et restitue ses recherches dans l’espace public. A leur manière ils essayent de rendre les absents présents, de rendre l’invisible visible et de fixer le temps. Le résultat de cette exposition : un dialogue improbable de toiles hybrides et de photos de scènes de vie.
Guillaume Bassinet and Sébastien Bouchard join up at Espace Agora around portraiture. One is a photographer who rambles through the streets of Dakar and exhibits in a studio, the other is a painter who shapes his works in a workshop and displays his research in public spaces. In their own way, they try to make the absent present, to make the invisible visible, and to fix time. The result is a unique dialogue between hybrid canvases and photos of real life.
Vernissage le mercredi 29 novembre à 19h.
Exposition du 28 novembre au 24 décembre 2023.
Horaires : ouvert du lundi au samedi de 11h à 18h.
Ouverture exceptionnelle les dimanches 3, 10 et 17 décembre 2023.
Harmonie
Abib Samb, Mohameden Ould Meyne
Abib Samb est un jeune artiste sénégalais diplômé en 2020 de l’école des Beaux-Arts de Dakar. Il a participé en 2022 à la 8ème édition du festival « les itinéraires artistiques de Saint-Louis » et travaille dans son atelier à Diender, région de Thiès. Il utilise une technique mixte avec des matériaux divers : crayon, stylo, pinceau ou bougie.
Mohameden Ould Meyne est un artiste peintre mauritanien qui crée ses œuvres en utilisant le répertoire culturel du patrimoine mauritanien et africain avec ses riches motifs et couleurs. Il travaille actuellement sur des toiles de jute et utilise diverses techniques de collages et d’incorporation de matériaux avec les couleurs acryliques.
Abib Samb is a young Senegalese artist who graduated from the Beaux-Arts school of Dakar in 2020. In 2022, he participated in the 8th edition of the festival “Les itinéraires artistiques de Saint-Louis” ( The Artistic Itineraries of Saint Louis) and worked in his workshop in Diender, in the Thiès region. He uses a mixed technique with various materials: pencil, pen, brush or candle.
Mohameden Ould Meyne is a Mauritanian painter that creates works inspired by Mauritanian and African cultural heritage and its large collection of patterns and colors. He currently works with burlap and uses collages as well as materials embedded with acrylic paints.
MN/SB/DB
Daouda Ba, Sébastien Bouchard, Martine Nostron
Martine : « Les images les plus banales m’attirent dans leur façon de questionner la notion d’art : forçant des jeux de rapprochement qui peuvent être poétiques, ludiques, un peu intrigants. Pour moi la réalisation sera toujours une histoire de choix de langage, de techniques, afin que l’obsession du rendu ne dénature pas le réel tout en le tenant à distance. »
Né à Kaffrine en 1981, diplômé de l’Ecole Nationale des Arts de Dakar en 2005, Daouda fait partie d’une génération d’artistes soucieux de l’environnement social. Son art se nourrit du désordre des bidonvilles et des inégalités sociales. Au côté d’autres artistes, il fait partie de AM’art, une association luttant contre l’injustice sociale.
Sébastien est un artiste ayant résidé tour à tour en Guinée, au Brésil et au Sénégal, ce depuis une dizaine d’années. Lors de ses expositions, il crée des ponts entre cultures du Nord et cultures du Sud. Il essaie sur toiles et dans la rue, de dépasser le clivage entre art populaire et art savant. Il proposera une série de portraits hybrides, une rencontre entre humain et végétal.
Africains
Sam Attye, Manel Ndoye
Par des voies différentes voici la rencontre de deux sensibilités : le stylisme de Sam Attye, la peinture de Manel Ndoye.
« KOKO c’est la femme et c’est l’homme de tous les jours, de toutes les soirées, de toutes les nuits ou de chaque matin. L’univers KOKO, c’est une femme de style et un homme moderne. C’est un vestiaire sophistiqué mais confortable, distingué mais facile, identitaire et contemporain. C’est une nouvelle manière de s’habiller. C’est une nouvelle Afrique, une nouvelle histoire. C’est ici, c’est à Dakar, et c’est pour tout le monde. »
Né en 1986, Manel Ndoye entre à l’école des Beaux-Arts de Dakar en 2006 et cherche son propre style dans l’univers du Figuro-Abstro en donnant à voir sa propre réalité du visible. Sorti major de sa promotion en 2010 il enchaîne les expositions. Il est lauréat en Iran du 16e festival international d’art visuel pour les jeunes artistes en 2009 et la Fondation Blachère pour la biennale de Dak’Art en 2012. Dans cette exposition, Manel présente une collection qui explore la richesse chromatique du textile et de son design.
4 Rêves
DAUD, Georgina Malou McIntyre, Misa, Thibault Mouraux
Dans le regard de Thibault Mouraux brille la flamme d’un esprit créatif. Au détour d’un voyage, d’un séjour, d’une balade, toutes sortes de paysages s’offrent à lui. De retour de France, le jeune artiste nous dévoile son interprétation de la montagne avec une série de pastels aux couleurs vives et intenses qui nous projettent au cœur de ces formations rocheuses.
Artiste plasticienne, poétesse et thérapeute, Misa interprète une musicalité calligraphique du regard pour dialoguer avec la quiétude, la contemplation et la beauté du cœur. Ses dessins sont des observations, parfois comiques, d’interactions humaines dans la capitale.
D’origine suédoise, australienne et française, Georgina Malou McIntyre a commencé sa carrière à Londres en tant qu’artiste illustratrice de livres pour enfants (édition Random House). Elle a exposé en Angleterre, en Suède, en France et au Sénégal, où elle vit depuis 2012.
DAUD, artiste Espagnol, conçoit l’illustration comme moyen de réflexion et de transformation sociale. Ses illustrations sont un travail sensible, aux perspectives humanistes et sans condescendance, fruit de son expérience à mettre en lumière des contextes oubliés de la moitié du globe dans des projets où l’art valorise le talent et la capacité créatrice des enfants et des jeunes.
Septième Ciel
Jean Lebreton, Henri Sagna, Sébastien Bouchard
Jean Lebreton : « Il n’y a guere que le sublime qui puisse nous aider dans l’ordinaire de la vie » (A Fournier). La subligraphie, technique récente en photographie est une image diffusée par sublimation thermique dans les fines couches de vernis.
Sébastien Bouchard : à la croisée des cultures et des écritures graphiques, Sébastien Bouchard propose une nouvelle série de portraits sur papier et sur toile et hors les murs des collages urbains disséminés dans les quartiers avoisinants.
Henri Sagna : Diplômé de l’École Nationale des Arts de Dakar, section environnement (architecte d’intérieur et d’extérieur), il a participé à plusieurs Dak’Art avant d’être lauréat en 2005. Artiste engagé, il travaille sur l’environnement et conçoit des installations.
Motifs émotifs
Aurélie Dussossoy, Sébastien Bouchard, Anne-Marie Fall
Les tableaux d’Aurelie Dussossoy reflètent le temps qui passe et racontent les mystères des quartiers sénégalais qui l’entourent. Inspirée par les textures de murs en décomposition, l’art urbain et le nouveau réalisme de Jacques Villeglé et Raymond Hains, elle mêle la photographie à des matériaux mixtes. Sébastien Bouchard présentera des peintures récentes où les motifs et patterns répétitifs sur lesquels flottent des portraits font échos aux textiles chers à l’Afrique de l’Ouest. Depuis quatre ans, Anne-Marie Fall, créatrice de son propre label nommé Takhander conçoit des meubles tels que des tabourets et des malles s’inspirant d’un moyen de transport interurbain : le car rapide, symbole du Sénégal.
« Vous avez un nouveau message »
Exposition Collective Itinérante
Un projet artistique proposé par Delphine Cossais, Mika et Sébastien Bouchard sur le thème de la correspondance, des nouveaux échanges, des moyens de communication. Chaque jour des millions d’e-mails, textos, appels téléphoniques, relient des personnes d’un bout à l’autre de la planète. La communication n’a jamais été plus au cœur des préoccupations de l’humain. Trois artistes s’emparent de ce sujet et font voyager leurs créations de ville en ville. À chaque nouveau lieu d’exposition, ils invitent un artiste local à enrichir leur collection d’œuvres (peintures, dessins...).
Bernard Mens, Claire Lamarque, Baptiste Gerbier
Bernard Mens est un peintre français né en 1955 qui vit à Marrakech. Autodidacte, il étudie la peinture à l’huile et travaille la technique de la peinture flamande. Il a réalisé de nombreux portraits de personnes célèbres, tel le roi du Maroc.
Claire Lamarque, artiste française autodidacte, travaille en Afrique de l’Ouest et Centrale depuis 1984 où elle trouve l’inspiration pour une œuvre figurative, essentiellement orientée vers le portrait. Arrivée à Dakar en septembre 2014, elle expose en novembre peintures et sculptures à la Galerie Nationale pour le XVème sommet de la Francophonie, en mars 2015 à l’IFAN à l’occasion du Artshow et en mai dernier à Gorée Regards sur Cours.
Baptiste Gerbier : Tous les jours, un peu partout, des cartons, en morceaux ou entiers. Des cartons, du carton, des Cartons… Bâtir un Carton, c’est jeter, ramasser, coller, enduire, arracher… Colorer, ternir, gratter… C’est construire des strates, c’est créer une durée. Le tableau en bois qui fait partie de l’exposition a inspiré cette démarche. Il s’agit d’une planche de bateau, ramassée sur une plage de Nouakchott. Né en 1981, Baptiste Gerbier réside à Bamako depuis 2010.
Textile
Brigitte Daddah
Née au Danemark Birgitte Daddah vit et travaille à Nouakchott, Mauritanie. Son art textile assimile des éléments de la culture nomade à travers l’exploration des motifs et images trouvés dans les villes et campements du pays et dans l’artisanat local. Egalement le Moyen- Orient et les peintres Fauves nourrissent son travail qui est riche en couleurs et textures.
Son choix de textiles, qu’elle collectionne et accumule au long de ses voyages, est déterminant dans le processus de ses créations. Créatrice compulsive, elle travaille par série et on découvre tantôt de l’abstrait tantôt du figuratif. Tapis de prière, paysages, rituels, icônes, symboles, les villes de Mauritanie et les Mosquées et Palais Orientaux.
Photographie
Beatrix Jourdan
Beatrix Jourdan est née à Budapest et est résidente au Sénégal. Designer et photographe. Beatrix Jourdan a exposé en solo et en groupe à Bruxelles, au Luxembourg, à Londres, en Hongrie, en Italie, à Kuala Lumpur, en Argentine et aux USA. La photographie est un art, celui d’écrire avec de la lumière.
Sébastien Bouchard, Jéronimo (Jérôme Maillet), Anne Mourat
Dessin, peinture, gravure, sculpture, typographie... Autant de champs créatifs explorés par ces trois artistes qui, vivant depuis de nombreuses années entre la France et le Sénégal, nourrissent leurs démarches artistiques des deux cultures, celle d’origine et celle d’adoption.
Sébastien Bouchard présente une série de grandes toiles inspirées de l’iconographie des années 1950-60, à laquelle viennent se confronter graphismes et lettrages propre à l’art urbain. Les nouvelles pièces de Jéronimo explorent la dimension contemporaine et résolument urbaine de la ville de Dakar. Un contre-pied à la vision « traditionnelle » qui lui est parfois accordée hors frontières. Toujours passionnée par la représentation de l’Humain, Anne Mourat propose quelques sculptures déjà exposées dans le même lieu pour Dak’Art 2012.