Goethe-Institut Sénégal
« Depuis des années, le Goethe-Institut se penche sur les conséquences de la crise climatique et sur les possibilités de la surmonter, en collaboration avec des acteurs culturels, des artistes et des experts dans ses sites du monde entier. Le nouveau Goethe Institut de Dakar est un jalon sur ce chemin difficile mais nécessaire vers un monde plus durable ».
Ainsi, comme l’a souligné Carola Lentz (présidente du Goethe-Institut), le Goethe-Institut Sénégal s’est engagé dernièrement dans la création d’un nouveau lieu en cohérence avec son approche culturelle : durable et ouverte sur le monde. A l’occasion de la 11ème édition de Partcours, le Goethe-Institut vous invite sur le chantier de ce futur bâtiment, conçu par l’architecte burkinabé et lauréat Pritzker Francis Kéré.
“For years, the Goethe-Institute has addressed the consequences of the climate crisis and the means to overcome it, in collaboration with cultural actors, artists and experts in its facilities around the world. The new Goethe-Institute of Dakar is a necessary milestone on this journey, essential for a more durable world”.
As Carola Lentz, President of the Goethe-Institute, has said, the Goethe- Institute of Senegal has recently decided to create a new space consistent with its cultural approach: durable and open to the world. For the 11th edition of the Partcours, the Goethe-Institute is inviting the public to the future building’s project site, designed by the Burkinabe architect and Pritzker award recipient Francis Kéré.
Chantier du Goethe-Institut
Rue Leo Frobenius, 1ère rue à droite du musée Léopold Sédar Senghor.
Contact : +221 33 869 88 80
info@goethe.de
www.goethe.de
Facebook : @goetheinstitutsenegal
Learning From Green African Building
Worofila X Habiter Dakar
Aujourd’hui, le secteur de la construction est un des secteurs les plus polluants au monde. A lui seul, il représente 39% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Pourtant, dans un monde aux ressources limitées, l’innovation ne se situe plus dans la course aux nouvelles technologies mais dans la réinvention, la réinterprétation, le croisement, l’assemblage et la fusion de techniques traditionnelles issues des cultures, climats et matériaux locaux. Contrairement à l’Europe, l’Afrique, dû à son contexte, a justement depuis toujours privilégié l’approche frugale quand il s’agit d’architecture durable.
Learning From Green African Building a pour but de mettre en valeur la richesse et la diversité des approches durables sur le continent : du patrimoine vernaculaire jusqu’aux bâtiments contemporains, en passant par les parties prenantes, les travaux de recherches, les ressources, etc… L’exposition réunira des architectes, des designers et des vidéastes autour de projections de films et de tables rondes.
Today, the construction industry is one of the most highly pollutive industries of the worlds, representing 39% of global greenhouse gas emissions. But in a world with limited resources, innovation is not found in new technologies anymore, it can be found in the reinvention, reinterpretation, intersection, assembly, and fusion of traditional techniques from local cultures, climates and materials. Unlike Europe, Africa, because of its context, has always chosen an economical approach to durable architecture.
Learning From Green African Building wishes to showcase the richness and diversity of durable approaches on the continent, from vernacular heritage to contemporary buildings, by way of stakeholders, research work, resources, etc. The exhibition will feature architects, designers, and videographers joined together for film screenings and round tables.
Identité plurielle et sens de l’universel
Seydina Ousmane Boye, Ina Makosi, Martin Steinert
Le fait que l’identité humaine soit plurielle est un syllogisme. Cette pluralité est au cœur d’une pléthore d’interrogations explorées par l’art contemporain. L’humanité est le fruit d’une complicité inter-espèce sur le plan biologique. Qu’en est-il de l’identité au sens profond ? Détenteur de la conscience de soi, l’humain définit son identité en fonction de ses expériences, de son vécu, de ses espoirs. C’est dans cette perspective que l’exposition Identités plurielles et sens de l’universel explore la question de l’identité plurielle et des espoirs de tout un chacun pour la construction d’un futur meilleur.
L’exposition réunira un artiste allemand et deux artistes sénégalais pour une synergie entre la photographie et la sculpture. Au cœur de la demeure de Senghor elle présentera une galerie des portraits de personnes aux identités plurielles, ainsi qu’une sculpture participative en bois installée sur l’espace public de la corniche et ouverte à l’intervention des passants, autour de la statue du président-poète, qui avait le sens de l’universel.
L’artiste et les génies
Boubacar Touré Mandemory, Abdoulaye Diallo « Le berger de l’île de Ngor »
Exposition du 7 au 20 décembre 2018
Cette exposition reflète les concepts d’art et de génie, indissociables quand on veut établir des passages d’un monde à l’autre, celui d’une réalité à explorer et celui issu de l’imaginaire. Seul l’artiste sensible, c’est-à-dire celui qui est capable par son talent, son génie, de nous émouvoir (emovere), est à même de jeter un pont entre le visible et l’invisible. Il est un intermédiaire habité au plus profond par les génies qui lui prêtent les outils nécessaires à ses modes d’expression.
Il peut les sentir dans l’élan qui le pousse à traduire concrètement ses visions d’un monde qui nous échappe ou habité par des êtres qui décident de le vivre autrement. Ces deux modes se manifestent différemment mais se complètent également dans ce qu’il est convenu de traduire de manière superficielle, parfois, par le concept de folie. C’est à élucider ce phénomène qu’invite l’exposition « L’artiste et les génies » pour montrer comment ceux-ci l’ont choisi pour déconstruire des a priori aux fins de faciliter des entendements communs et des cohabitations harmonieuses.
Scénographie : Fodé Camara / Catalogue : Ousmane Ndiaye Dago
Commissaire d’exposition : Prof. Dr. Maguèye Kassé
New Dimensions – Virtual Reality Africa
Selly Raby Kane, Ng’endo Mukii, Johnatan Dotse, le groupe The Nest Collective
Le Goethe-Institut présente New Dimensions – Virtual Reality Africa, un projet dans lequel la réalité virtuelle (VR) se met au service de la production d’artistes venant du Kenya, du Sénégal et du Ghana. Chacune de ces œuvres offre une approche sur le paysage culturel dynamique, varié et en constante évolution de l’Afrique contemporaine. Quatre productions emmènent le spectateur dans un environnement virtuel et interactif. L’œuvre Nairobi Berries de la photographe kenyane Ng’endo Mukii montre des images surréalistes de Nairobi, soutenus par un récit lyrique. Esprit Robot de l’écrivain de science-fiction ghanéen Johnatan Dotse, nous fait découvrir le Chale Wote Street Art Festival à Accra. La styliste sénégalaise Selly Raby Kane nous guide dans Dakar grâce à une vidéo à 360 ° où l’on voit la ville au travers des yeux d’une petite fille. Le groupe kenyan « The Nest Collective » créé une vidéo interactive où les Africains quittent la terre pour fonder une nouvelle colonie. New Dimensions – Virtual Reality Africa est un projet d’Electric South et du Goethe-Institut, présenté à la Berlinale 2017.
Ma ville idéale : Concours de photographies
Qu’attendent les sénégalais de leur ville ? Quelle vie espèrent-ils dans leur ville ? Quelles déceptions ont-ils subi ? Comment se montre la ville aux différents habitants ? Et qu’est-ce qu’elle cache ? L’exposition « Ma ville idéale » sera une exploration unique de Dakar qui montre les résultats de notre concours de photos et d’essais littéraire. Nous nous réjouissons de la variété de perceptions de la ville pour chaque artiste. L’exposition est un prélude à notre grand projet « Le dernier village : culture et mobilité entre ville et campagne » qui sera réalisé en 2013.