Kenu – Lab’Oratoire des Imaginaires
La démarche et les propositions artistiques inspirées de savoirs et savoir-faire communautaires ont permis à Kenulab d’être une bibliothèque populaire pour des acteurs, des chercheurs, des recherches en sciences sociales ou/et dans les industries culturelles et créatives ayant l’ambition de questionner une démarche, de déconstruire des préjugés, de promouvoir une entité culturelle, un territoire ou des connaissances. Kenu développe depuis des années une dynamique de co-construction collaborative avec différentes structures, pour booster les initiatives locales, liées à des territoires, des espaces et des imaginaires en mouvements.
Grâce à cette démarche, Kenu propose le projet Ligne 44 en collaboration avec trois espaces que sont Chez TOI_Design, Waru Studio et SangomArt. Kenu Lab, en tant que co-curateur, propose un voyage à travers un itinéraire de transport urbain, manière artistique d’aborder la relation entre les sciences sociales et la culture populaire. Mais également, une introspection collective sur les nouvelles façons de vivre ensemble et leurs impacts dans notre environnement.
The approach and artistic proposals inspired by community knowledge and know-how have enabled Kenulab to be a popular library for actors, researchers, and research in social sciences and/or in the cultural and creative industries with the ambition to question an approach, deconstruct prejudices, promote a cultural entity, a territory, or knowledge. For years, Kenu has been developing collaborative co-construction with different structures to boost local initiatives related to territories, spaces, and imaginaries on the move.
This approach allows Kenu to offer the Line 44 project in collaboration with three spaces: Chez TOI_Design, Waru Studio and SangomArt. As co curator, Kenu Lab offers a journey through an urban transportation route, an artistic way of approaching the relationship between social sciences and popular culture, and a collective introspection on new ways of living together and their impacts on our environment.
Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires
Comico Rue OKM 22 Ouakam, Dakar
Contact : +221 78 136 62 62
77 361 65 21
Facebook : @labkenu
Instagram : @kenulab
www.kenulab.org/
kenu.laboratoire@gmail.com
Ligne 44
Pape Seck (Sangomart), Fatou Kandé Senghor (Waru Studio), Kodio (Chez TOI_Design)
L’explosion est une collaboration de plusieurs artistes à travers une co-curation de Aicha Dème Sanka de Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires.
Le projet Ligne 44 est une expérience sociale, une intrusion dans l’imaginaire collectif des dakarois à travers les transports urbains. Tout comme le bus, ce projet d’exposition, d’installation et de performance est un voyage, une rencontre entre acteurs culturels ayant une démarche artistique avec un ancrage communautaire.
Ce voyage commence à l’arrêt Guissou mala Mbao (« Je ne t’ai pas vu à Mbao »). De cette expression de mise en garde qui porte en elle l’histoire de tout un peuple, l’artiste Pape Abdoulaye Seck, nous plonge au cœur des imaginaires communautaires de Mbao, un parmi les anciens villages Lébous de la presqu’île du Cap-Vert. Nous découvrons les lieux mythiques de cette communauté, souvent liés à un système d’organisation socio-politique centenaire.
Après cette étape de Mbao, nous arrivons à Mermoz pour se concerter avec l’âme de feu Douts, un artiste plasticien décédé le 09 juin 2023. Fatou Kandé Senghor propose de s’arrêter à l’arrêt Disso qui, comme son nom l’indique, signifie « discuter » en wolof. Cette concertation avec l’âme de Douts est pour elle, une manière de nous transporter dans l’au-delà et recréer une vie après la mort à travers l’oeuvre de Douts.
Notre voyage s’achève à Ouakam où, Kodio Gadiaba propose une installation performative en collaboration avec d’autres artistes. Tout comme Fatou, il va nous amener au Terminus 44 devant les portes de l’au-delà pour questionner la responsabilité sociale sous le thème Def li war qui signifie littéralement « faire ce qu’il faut », son devoir. Cette exposition pose le débat sur la responsabilité sociale concernant les milliers de personnes mortes sur les côtes océaniques.
Pour clôturer le voyage, Kodio nous amène à la découverte de Version, un magazine autrichien qui, dans le numéro Version 6 présente un aperçu de la scène artistique actuelle à Dakar.
The exhibition is a collaboration of several artists, co-curated by Aicha Dème Sanka of Kenu, the Lab‘oratory of imaginaries.
The Line 44 project is a social experiment, like an intrusion into the collective imagination of Dakar’s residents through urban transport. Just like the bus, this exhibition, installation, and performance project is a journey and an encounter between cultural actors that have an artistic approach and community roots.
The journey begins at the Guissou mala Mbao (“I didn’t see you in Mbao”) bus stop. With this cautionary expression that carries the history of an entire people, the artist Pape Abdoulaye Seck plunges us into the heart of the community-based imaginary of Mbao, one of the ancient Lebou villages of the Cap-Vert Peninsula. We discover the community’s mythical places, often linked to a century-old socio-political organization.
After Mbao, we arrive in Mermoz and consult with the soul of the late Douts, a visual artist who died on June 9th, 2023. Fatou Kandé Senghor suggests stopping at Disso which, as its name indicates, means “to discuss” in Wolof. For her, the dialogue with Douts’ soul is a way of transporting us to the beyond and of recreating life after death through Douts’ works.
Our trip ends in Ouakam where Kodio Gadiaba presents a performative installation in collaboration with other artists. Just like Fatou, he will take us to Terminus 44 in front of the gates to the hereafter, to question social responsibility under the theme Def li war which literally means “doing what is necessary”, one’s duty. This exhibition opens the debate on social responsibility with regard to the thousands of people who have died on ocean coasts.
Finally, Kodio leads us to the discovery of Version, an Austrian magazine which, in the Version 6 issue, presents an overview of the current art scene in Dakar.
SangomArt (Pape Seck)
Centre JCLTIS Grand Mbao, Qrt Cité Ndeye Mari – Tél. : +221 77 878 39 81.
Vernissage : jeudi 30 novembre 2023 à partir de 19h.
Horaires : ouvert tous les jours de 11h à 21h.
Waru Studio (Fatou Kandé Senghor)
19, Sotrac Mermoz – Tél. : +221 77 433 55 69.
Vernissage : dimanche 3 décembre à 19h
Horaires : ouvert tous les jours de 11h à 21h.
Terminus 44 / Chez TOI_Design (Kodio)
Rue Okm 282, 222 en face pharmacie cité Asecna – Tél. : +221 77 433 55 69
Vernissage : vendredi 8 décembre à partir de 19h.
Horaires : ouvert en semaine de 12h à 18h, les samedis et dimanches de 11h à 18h.
Jantu Guddi
Une Installation de Jahgal Doulsy accompagnée d’un conte co-écrit et performé par Sadrak Pondi, Black Yaye Fall, Black Fatwa, Hadia, La fabrique des possibles.
Direction artistique & musicale : Alibeta & Ibaaku
Mise en scène : Sama Moise Thiaf’n Bangoura
Jantu Guddi est une installation performative, au cœur du Marché-Jeudi de Ouakam, à côté du stade municipal. L’intention étant de se connecter avec ces énergies en mouvements, élémentaires et renouvelables. Dans un monde en proie aux obscurantismes écologiques et identitaires, faire rayonner nos soleils de nuit, dans ces jours sombres !
Elle se propose de puiser et ré-enchanter nos imaginaires africains liées aux énergies vitales, au soleil, au vent, au feu et à la terre, dans une démarche artistique en résonance aux besoins de nos communautés et au enjeux environnementaux urbains, au cœur de la commune de Ouakam, au carrefour du marché. Habiter et ré investir le marché et ses environs, pendant un week-end de programmation artistique autour de l’installation solaire et végétale de l’artiste Jah Gal Doulsy afin de sensibiliser et célébrer nos énergies renouvelables et illuminer notre nuit écologique moderne.
Jantu Guddi is a performative installation set in the middle of the Marché-Jeudi (Thursday-Market) of Ouakam, next to the municipal stadium. It is intended to connect with these two places’ elementary, renewable, and circulating energies. In a world submerged by ecological and identity obscurantism, let our nightly suns shine upon these dark days!
The installation offers to draw on and re-mesmerize our African imagination connected to life energies: the sun, the wind, fire and the earth, with an artistic approach that resonates with our communities’ needs and with urban environmental issues, in the heart of the Ouakam neighborhood, where the market is held. It will take over the market and its surroundings for one weekend of art around the solar and plant-based installation of the artiste Jah Gal Doulsy, to spread awareness and celebrate our renewable energies while illuminating our modern ecological nights.
Wër Kam, sur les pas des imaginaires
Par le collectif d’artistes Wër Kam
Wër Kam est la cartographie sensible des imaginaires de Ouakam : depuis l’ouverture du centre, un travail de diagnostic et de cartographie est en cours. Un collectif composé d‘artistes et de chercheurs ont produit un travail qui sera presenté dans le cadre de cette exposition. C’est donc une invitation à circuler dans Ouakam, à travers des balades dans le quartier, des rencontres et discussions à Kenu, des ateliers pour enfants, des performances et installations dans l’espace public ; un parcours dans Ouakam pour découvrir les œuvres visuelles dispatchées sur le territoire. Wër Kam est un voyage imaginaire dans Ouakam, à la découverte de lieux, d’œuvres, d’hommes et de femmes, et surtout d’imaginaires en mouvement.
Ñun Waa Kam – Nous, ceux de Kam
Clara Brandt, Diablos, Doli, Doulsy, Fifty-Fifty, Ibaaku, Ina Thiam, Jean-Jacques Toué, Karo-Zen, Kodio, Pap Souley Fall, Matar Ndour, Vincent Bloch, Waa Kam Théâtre, Alibeta
Ñun Waa Kam - Nous, ceux de Kaam - est le projet fondateur de Kenu. Il consiste en une exploration pluridisciplinaire des imaginaires qui structurent le quotidien de ceux de Kaam. A travers son ancrage à Ouakam, l’exposition tisse une cartographie sensible du quartier autour des imaginaires passés, présents et futurs qui en font la richesse et elle aborde les questions de l’art et la culture au service de la communauté, comme arme de construction massive dans la résolution des problèmes, pour forger un faire-ensemble harmonieux. Des artistes et acteurs sociaux liés au territoire de Ouakam engagent un processus de recherche, de documentation, d’expérimentation et d’actions communautaires pour tenter de répondre à des problématiques locales autour de quatre grands axes que sont : l’environnement et l’espace urbain, la jeunesse et la citoyenneté, la culture et le patrimoine immatériel, les femmes et l’entrepreneuriat.
Curated by : Alibeta et Delphine Buysse.
Promenades guidées, atelier pour enfants, table-ronde, atelier design textile et concertation avec les femmes de Ouakam, showcase, conférence, représentations théâtrales, goûter-contes, vernissage en musique.