Galerie Cécile Fakhoury
La Galerie Cécile Fakhoury a ouvert ses portes à Abidjan en Côte d’Ivoire en septembre 2012. Au printemps 2018, elle inaugure un nouvel espace à Dakar au Sénégal. En octobre 2021, la Galerie Cécile Fakhoury ouvre un nouvel espace d’exposition à Paris, en France.
La galerie œuvre à la promotion de l’art contemporain sur le continent africain. Elle offre une visibilité à la créativité et à la diversité artistique contemporaine en Afrique à travers sa programmation d’expositions monographiques et collectives, mais aussi par sa participation aux foires et biennales internationales et par ses collaborations avec des galeries étrangères.
La galerie développe aussi depuis 2018 un programme d’édition engagé dont l’ambition est de contribuer aux dialogues intellectuels qui enrichissent une histoire de l’art en train de s’écrire. Les artistes représentés par la galerie, forts de leurs identités et histoires respectives, se distinguent par un langage plastique qui s’affranchit des frontières et refuse la stigmatisation géographique. Observateurs d’un monde dont ils sont les contemporains, ces artistes portent un regard éclairé et critique sur notre société.
The Cécile Fakhoury Gallery first opened in Abidjan, Ivory Coast, in September 2012. In the spring of 2018, the Gallery inaugurated a new space in Dakar, Senegal, and in October 2021, it opened a new exhibition space in Paris, France.
The Gallery strives to promote contemporary art on the African continent. It offers visibility to creativity and contemporary artistic diversity in Africa through its programming of monographic and collective exhibitions, but also through its participation in international fairs and biennials, and its collaborations with foreign galleries.
Since 2018, the Gallery has been developing an invested publishing program aiming to contribute to the intellectual dialogues that enrich an art history in the making. The artists exhibited by the gallery, with their respective identities and histories, are characterized by a plastic language free from borders and rejecting geographical stigmatization. These artists, as observers of the world they live in, take an enlightened and critical look at our society.
Galerie Cécile Fakhoury
Rue Carnot x Béranger Féraud, derrière l’Hôtel Pullman
Contact : +221 33 842 90 91
Facebook : @Galerie Cécile Fakhoury
Instagram : @galeriececilefakhoury
delphine@cecilefakhoury.com
https://cecilefakhoury.com/
Oddyssey
Jess Atieno
L’exposition Oddyssey est un voyage au cœur de la question de la représentation et de la définition des identités. Entre tapisserie, sérigraphie et installation, Jess Atieno nous invite à plonger dans la fabrique des images ; qu’elles appartiennent à l’archive ou soient contemporaines, qu’il s’agisse de photographies, cartes, documents historiques ou éléments visuels issus de techniques et savoirs faires traditionnels.
Poursuivant ses recherches autour de la définition des notions d’endroit, de site et lieu d’appartenance compris comme relation fluide et en perpétuelle construction, Jess Atieno ouvre dans ses œuvres un espace liminal de transformation qui fait la part belle à l’hybridité et propose au spectateur des stratégies et des modèles de représentation alternatifs au sein du post-colonial. Au-delà de leur esthétique saisissante, les œuvres de Jess Atieno opèrent comme des propositions poétiques qui touchent autant à l’imaginaire qu’au politique.
The Oddyssey exhibition is a journey to the depths of representation and the definition of identities. With tapestry, silkscreen printing, and installations, Jess Atieno invites us to delve into image-making, whether historical or contemporary, with photographs, maps, historical documents, or visual elements resulting from traditional techniques and skills.
Jess Atieno continues her research around the definition of location, home, and place of belonging as a fluid relationship in perpetual construction, and through her works, she opens a liminal transformative space which honors hybridity and offers the spectator alternative strategies and representation within the post-colonial world. Beyond their striking aesthetic, Jess Atieno’s works are poetic propositions involving imagination as well as politics.
Vernissage le samedi 25 novembre à 18h.
Exposition du 25 novembre 2023 au 19 avril 2024.
Horaires : ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h, et spécialement les dimanches 3 et 10 décembre de 10h à 16h.
Solo Show
Ouattara Watts
La Galerie Cécile Fakhoury a le plaisir d’annoncer sa participation au Partcours. Pour cette onzième édition, la galerie présentera une exposition personnelle de Ouattara Watts. Dans ses œuvres, Ouattara Watts convoque des mondes imaginaires et des visions mystiques pour observer la relation métaphysique entre les êtres et les choses. Couleurs vibrantes, figures mystérieuses et références à des rites spirituels ancestraux forment sur la toile des équations et des ensembles de symboles cryptiques.
L’interrelation de ces éléments nous plonge à la frontière du rêve et par-delà les géographies. Ouattara Watts utilise des matériaux divers tel que des tissus traditionnels africains, des découpages de photographies contemporaines, ou encore des impressions numériques pour donner naissance au récit visuel d’une identité plurielle. Une puissance spirituelle se dégage des œuvres et nous transporte dans un monde, entre instantanéité et immanence.
The Cécile Fakhoury Gallery is thrilled to be a part of the Partcours. For the eleventh edition, the Gallery will be hosting a solo exhibition from Ouattara Watts. In his work, Ouattara Watts summons imaginary worlds and mystical visions to observe the metaphysical relationship between beings and objects. The vibrant colors, mysterious figures, and references to ancestral spiritual rituals are like equations and groups of cryptic symbols that materialize in his paintings.
The interrelation of these elements thrusts us beyond borders to the edges of dreams. Ouattara Watts uses miscellaneous materials like traditional African fabrics, clippings from modern photographs, or digital prints to give birth to the visual poetry of a plural identity. His work communicates spiritual power and transports us to a world caught between instantaneousness and immanence.
Métamorphoses ondulatoires
Serigne Ibrahima Dieye
Avec Métamorphoses ondulatoires, l’artiste sénégalais Serigne Ibrahima Dieye signe sa première exposition personnelle au Sénégal. Connu pour son style acéré et ses fables sombres qui peignent sans concession les travers de notre société, l’artiste se penche ici sur les dérives des médias et du « tout communicationnel ».
Serigne Ibrahima Dieye dresse un théâtre grotesque sur fond de farce médiatique qui agit comme une machine à fabriquer l’opinion et la bien pensance et qui s’évertue à remplacer la communication et l’information par le brouhaha du faux et du vain. D’une œuvre à l’autre, dans une ironie sombre et jubilatoire, Serigne Ibrahima Dieye nous plonge dans cette mascarade du bruit et nous en révèle les rouages sinistres à nous en faire pleurer de rire autant que d’effroi.
I have this memory, it is not my own
Mariam Abouzid Souali, Jess Atieno, Binta Diaw, Adji Dieye, Rahima Gambo
Pour sa participation à la neuvième édition du Partcours, la Galerie Cécile Fakhoury a le plaisir de présenter I have this memory, it is not my own, une exposition collective avec les artistes Mariam Abouzid Souali, Jess Atieno, Binta Diaw, Adji Dieye et Rahima Gambo. À travers un ensemble de pratiques aussi variées que l’installation, la vidéo, le dessin et la peinture, l’exposition propose d’interroger nos existences contemporaines par le biais des « architectures » qui les composent. L’architecture comme principe d’organisation d’un ensemble et structuration d’un espace est ici abordée par une jeune génération d’artistes femmes issues du continent et de sa diaspora dans la pluralité de ses sens. D’une lecture littérale en tant que structuration de l’espace physique à une interprétation plus métaphorique des « architectures de soi », le concept est prétexte à explorer l’interrelation entre ces agencements physiques et les structurations identitaires, symboliques, historiques et culturelles qui y répondent, mais aussi celles dont on hérite ou que l’on choisit de se créer. L’architecture elle- même immersive de l’exposition nous invite à faire l’expérience de la force poétique des œuvres d’une génération d’artistes engagées.
Babitopie (Entre-Deux)
Jean Servais Somian et Ana Zulma
Pour leur deuxième collaboration, Jean Servais Somian et Ana Zulma rassemblent des personnages autour des contes de la vie. Des histoires parfois communes, parfois singulières se disent d’un côté et s’écrivent de l’autre. Somian et Zulma nous entrainent dans une odyssée poétique menée par leur imagination intarissable : les deux artistes ancrent leur récit dans une nécessité à défricher le monde. Jean Servais Somian détourne la fonction des objets et les place à la frontière de deux univers, entre art et design ; Ana Zulma questionne des concepts au travers de narrations visuelles dont la portée s’étend au-delà de la photographie vers une image vibrante en textures et volumes.
Des bassines de plastique deviennent des capsules migratoires et des passagers embarquent vers les étoiles. Unis dans un champ de paradoxes et créateurs de liens à l’intérieur des divergences, Jean Servais Somain et Ana Zulma nous soufflent l’art d’écouter l’indicible et magique entre deux.
Vox Ouezzin
Cheikh Ndiaye
Pour sa première participation au Partcours, la Galerie Cécile Fakhoury a le plaisir de présenter l’exposition Vox Ouezzin de l’artiste Cheikh Ndiaye (n. 1970 - Dakar, Sénégal). À travers cette dernière série de peintures et installation, Cheikh Ndiaye se replonge dans ses réflexions sur l’architecture urbaine. Poursuivant une approche documentaire qui lui est propre, Cheikh Ndiaye s’attarde sur ces lieux qui dessinent une géographie mémorielle et quotidienne des villes d’Afrique de l’Ouest - cinémas, ateliers de ferronnerie, kiosques de couturier.
Les formes et les couleurs remarquables des bâtiments sont des traces indicielles de l’identité de la ville à laquelle ils appartiennent. Ces sites deviennent sur la toile de l’artiste autant de terrains de fouille archéologique. Le traitement pictural et l’étalonnage minutieux des couleurs dévoilent alors la matérialité de la peinture et renvoient aux multiples strates de matière qui constituent l’histoire particulière des bâtiments représentés. C’est ainsi que Cheikh Ndiaye déploie sous nos yeux une narration visuelle en plusieurs actes, et nous plonge dans les récits de villes qui n’en finissent pas de débattre avec leur histoire.