Kër Thiossane
Espace culturel pour l’expérimentation artistique et sociale, Kër Thiossane axe ses activités autour de l’art et des nouvelles technologies, et sur ce qu’elles impliquent dans nos sociétés.
Lieu de création, de formation et de recherche en particulier sur le vivre-ensemble et les bien-communs dans une ville comme Dakar, le centre anime autour d’un jardin artistique et d’un fablab un espace de recherche transdisciplinaire, croisant art, technologie, écologie urbaine et pratique de voisinage.
Kër Thiossane accompagne depuis ses débuts le projet AirGeo à la croisée des sciences et de la société, à Sebikotane.
Kër Thiossane is cultural space for artistic and social experimentation, and focuses its activities on art and new technologies, and their implications in our societies.
It is a space of creation, training, and research, particularly centered on community life and the common good in a city like Dakar. With an artistic garden and a fablab, the center is a transdisciplinary research space, combining art, technology, urban ecology, and neighborhood practices.
Since its opening, Kër Thiossane has supported AirGeo, a project at the crossroads of science and society, in Sebikotane.
Kër Thiossane
Villa n°1695, Sicap Liberté 2
Contact : +221 33 868 53 09
77 113 68 80
Facebook : @kerthiossane
Instagram : @kerthiossane
X : @kerthiossane
www.ker-thiossane.org
kerthiossane@gmail.com
Noyyindoo - Inspire et embarque
Fresque et dessins : Frédéric Malenfer
Pastilles sonores fresque : Antoine Bertin / Gabriel Dutrait
Photographies : Karozen / Julien Hazemann
Graphisme : Anna Diop-Dubois / Eva Vedel
Scénographie : Eva Vedel / Bassirou Wade
Commissariat : Claire Dutrait
Conseil scientifique : Mélina Macouin / Yann-Philippe Tastevin
Chargée de production : Marion Louisgrand
L’exposition « Inspire & Embarque » a été conçue pour le Festival Santé Environnement NOYYINDOO de Sebikotane. Par ses 19 posters, sa fresque narrative et ses multiples pastilles sonores, elle témoigne de l’incroyable synergie qui s’est engagée entre chercheurs, habitants et artistes sur un territoire situé sur le front d’urbanisation de Dakar autour du projet de sciences participatives AirGeo.
Elle expose les résultats des enquêtes scientifiques qui éclairent les différentes natures de cette zone d’étude. Elle fait entendre la voix des habitants pris dans les mutations de leur terrain de vie. Elle raconte les alliances qui se sont créées, entre des chercheurs, des habitants et des arbres pour commencer à envisager des perspectives pour bien respirer et bien-vivre à Sebikotane.
https://airgeo.hypotheses.org/
The “Inspire & Embark” exhibition was designed for the NOYYINDOO Environmental Health Festival in Sebikotane. Through its 19 posters, its narrative fresco and its multiple sound clips, it illustrates the incredible synergy that has taken place between researchers, residents, and artists in an area located on the urbanization front of Dakar, around the participatory science project AirGeo.
The exhibition presents the results of scientific investigations which shed light on the different natures of the area of study. It is the voice of residents caught up in the changes in their environment. The exhibition recounts the alliances formed between researchers, residents, and trees to begin to consider new perspectives for breathing and living well in Sebikotane.
https://airgeo.hypotheses.org/
Vernissage le mardi 28 novembre à partir de 19h - performance Tamaa & Dj Set vinyles Cheikh Amala Doucoure.
Exposition du 28 novembre 2023 au 5 janvier 2024.
Horaires : visites libres, espace public.
Illuminer l’en commun Leral Diguente yi
Jah Gal Doulsy, Claire Eliot, Klauss Lohmann, Bassirou Wade, Tiziana Manfredi, Robin Horion et invités.
A l’invitation de RAW Material Company et de Little Sun, pour cette 11ème édition de Partcours, Kër Thiossane propose une installation immersive dans l’espace public utilisant comme point de départ l’énergie solaire. Une balade illuminée à l’intérieur et aux abords du jardin Jet d’Eau équipés de prototypes de pavés lumineux réalisés à base de plastique recyclés par le fablab Defko Ak Niëp, et le maker Klauss Lohmann.
La soirée sera ponctuée d’un défilé de création de vêtements solaires utilitaires, empruntant autant au nomadisme ancestral qu’au survivalisme contemporain, co-réalisées par les créateurs designers Jah Gal Doulsy et Claire Eliot en collaboration avec les élèves du Centre de réinsertion Sociale Liberté 3. A l’heure où la nécessité de la transition énergétique nous est plus que jamais rappelée, cette œuvre collaborative nous rappellera la place centrale du solaire comme énergie propre fondement d’un avenir collectif « en faveur d’une vie équilibrée et harmonieuse imprégnée de sens ».
Invited by RAW Material Company and Little Sun for the 11th edition of the Partcours, Kër Thiossane is offering an immersive installation in the public space using solar energy as a starting point. It is an illuminated ballad inside and around the Jet d’Eau garden with luminous cobblestone prototypes made with recycled plastic by the Defko Ak Niëp fab lab, and the maker Klauss Lohmann.
The evening will include a fashion show of solar utility clothes, inspired by ancestral nomadism and contemporary survivalism, co-created by the designers Jah Gal Doulsy and Claire Eliot, in collaboration with the students of the Liberté 3 Social Rehabilitation Center. At a time when we are all continually reminded of the need for energy transition, this collaborative work emphasizes the importance of solar energy as clean energy, the groundwork for a collective future, “for a well-balanced, harmonious, and meaningful life”.
Leral Dakar / Illuminer Dakar (chapitre III)
Soirée video mapping & Interactivité
Cathédrale du Souvenir Africain, Dakar-Plateau
Pour cette dixième édition du Partcours, Kër Thiossane, dans le cadre d’AFRIKIKK* mettra à nouveau la ville de Dakar en lumière !
En partenariat avec le KIKK Festival (Namur - BL), Kër Thiossane invitera les Dakarois(e)s à découvrir la Cathédrale du Souvenir Africain sous le projecteurs d’artistes sénégalais(e)s en collaboration avec Mike Latona - aka Los Hermanos -, professionnel international du veejaying (BL). Une installation interactive réalisée par les artistes designers du continent, Bassirou Wade, Bass Design (SN), le malien Gadiaba Kodio de « Chez toi Design » et l’éco-artiste ougandaise Sandra Suubi, en partenariat avec le collectif Superbe (BL) et le fablab Defko Ak Niëp permettra au public d’interagir avec les projections et les performances musicales sur la cathédrale. Les projections seront accompagnées de concerts lyriques avec le Chœur de la Cathédrale, la slameuse Samira Fall, ainsi que les chanteuses Samoria et Sandra Suubi. Un événement organisé en collaboration avec la Cathédrale Notre Dame des Victoires (voir page 9).
*AFRIKIKK est un programme de promotion des arts numériques mis en œuvre par Kër Thiossane, l’asbl KIKK (KIKK Festival) et la commissaire d’exposition indépendante Delphine Buysse réalisé avec l’appui de la 7ème commission mixte entre les entités fédérées belges et la République du Sénégal.
Portraits de Sicapois
Malick Welli
Exposition & studio photo : Rond-Point « Red Star »
rue Liberté 224 x rue Liberté 225
Malick Welli fait partie de la nouvelle génération de portraitistes africains de renommée internationale. Il reste pourtant peu connu dans son quartier, la Sicap, où il a grandit et où il demeure. Pour cette édition du Partcours, dans la poursuite de son travail autour du vivre-ensemble, dans une capitale comme Dakar, Kër Thiossane avec le soutien de l’Institut Français du Sénégal à Dakar, invite Malick le temps d’une résidence à pauser son regard sur ses voisins. Une série de portraits qui seront présentés dans l’espace public, autour de l’un de ces petits jardins typiques des ronds-points de Sicap, en face de chez l’artiste. Ce Partcours sera ainsi l’opportunité de remettre l’art et la photographie au cœur de la Sicap. Le soir du vernissage et le weekend, les Sicapois et le public du Partcours pourront par la même occasion venir se faire tirer le portrait !
Ruines et futurs
Stéphane Verlet-Bottéro & Hamédine Kane
Stéphane Verlet-Bottéro et Hamedine Kane présentent à Kër Thiossane Ruines et Futurs, deuxième chapitre de leur recherche intitulée « L’Ecole des Mutants ». Leur démarche se confronte à une vague de projets éducatifs radicaux liés à l’indépendance du Sénégal, et mobilise des espaces et temporalités pluriels. Des visions contrastées de la décolonisation s’entremêlent, de la mémoire des pontins de Gorée à l’Université du Futur Africain abandonnée à Sébikotane. C’est là, au milieu des champs, que s’écrit encore le récit du futur, avec l’urbanisation à marche forcée de la « smart city » Diamniadio au rythme de « l’émergence ». Le dispositif questionne notamment la place laissée aux citoyens dans la production du territoire. Cette restitution sera précédée d’une Assemblée des Futurs Africains qui se tiendra face aux ruines de l’école William Ponty situées au quartier de Sébi-Ponty (repas prévu sur place, inscriptions en ligne : communication.kerthiossane@ gmail.com). Avec le précieux soutien de la fondation Heinrich Böll Stiftung, de l’Institut Français du Sénégal et de Wallonie-Bruxelles International.
Déguerpis
Martine Nostron, Elise Fitte-Duval
Dans la continuité de la réflexion amorcée depuis 2012 sur l’en commun, le vivre-ensemble dans la capitale sénégalaise, Kër Thiossane invite deux artistes dakaroises à partager leurs regards sur la vie dans les rues de la mythique Sicap, ses habitants, sa beauté, mais aussi son agitation, ses délaissés, ses incessantes transformations …
Voisine de Kër Thiossane, Martine Nostron présente « Déguerpis », un travail où elle fait de la ville, de son quartier, son terrain de jeu, à travers l’assemblage de fragments du quotidien, avec une idée de déambulation d’un passant à un autre, d’une technique à une autre. Par un mélange des genres, avec une fantaisie créatrice propre à elle-même, elle fabrique des images qui tentent de traduire au mieux l’âme de ces lieux, mais également le chaos qui s’en dégage.
Elise Fitte-Duval photographe résidant à Dakar depuis de longues années présente une série de photos prises au fil de ses marches dans les rues de Sicap rue 10; ses clichés retranscrivent comment les dakarois occupent et vivent l’espace en commun.
Garab Yiy Jooy
Younes Baba-Ali, Muhsana Ali, Gérard Gabayen, Boubacar Touré Mandémory, Pascal Nampémanla Traoré, Claire Lamarque, Oumy Diaw
Les arbres jouent un rôle majeur dans le fonctionnement écologique terrestre. Dotés de cette capacité à interagir entre eux et avec les autres espèces, ils sont de véritables biens communs. Au Sénégal ils sont pourtant soumis à de grands stress. Agressés quotidiennement par l’activité humaine, partout, les arbres continuent d’être massacrés dans le plus grand silence. Haidar El Ali ne cesse de nous alerter, le Sénégal est confronté à une déforestation de grande ampleur. Kër Thiossane invite sept artistes engagés à dénoncer cette situation alarmante. Le vernissage à Kër Thiossane sera précédé d’une déambulation botanique numérisée et d’une discussion publique sur la place des arbres au coeur de la vie des citoyens, au jardin Jet d’Eau. Il se clôturera par la projection du film « L’Intelligence des arbres » avec Ciné Cyclo.
J’accuse ! #2
Moussa Sarr
« Si tu ne sais pas d’où tu viens, le Griot est là pour te le rappeler ». A l’âge de 32 ans, l’artiste Moussa Sarr ressent le besoin de (re)nouer avec ses racines pour mieux comprendre qui il est. Dans le contexte actuel de révolutions, de montée des extrêmes et d’état d’urgence aux changements, affirmer son identité multiculturelle (corse, français, sénégalais et citoyen du monde) résonne en lui comme un acte de résistance. Vidéo-performeur, acteur et sujet principal de ses œuvres, pour sa première exposition personnelle à Dakar, Moussa présentera à Kër Thiossane, un travail ancré dans la dérision, mais aux résonances grinçantes. Les œuvres exposées articuleront des travaux existants et des créations réalisées sur place.
Chevaux
Gérard Gabayen
Pour cette nouvelle édition de Partcours, Kër Thiossane invite l’artiste peintre Gérard Gabayen de Mbour, à présenter une série de peintures et de dessins autour du cheval. Interpellé par la maltraitance des chevaux quotidienne dans sa ville natale, tout comme dans la capitale sénégalaise, l’artiste souhaite à travers ses œuvres dénoncer ce phénomène en redonnant au cheval toute sa noblesse. Artiste et militant de l’écologie et du cadre de vie, Gérard Gabayen lie la conception de l’œuvre à une activité de développement durable. Dans ses peintures exposées à Dakar, Bruxelles, Munich, Paris, et Abidjan, il mélange matériaux de son environnement naturel, matériaux de récupération (fil de fer, toile de jute...) et pigments naturels, oxydes... Cette exposition sera l’occasion pour Kër Thiossane d’inviter l’Escadron monté de la Gendarmerie Nationale à présenter une démonstration du Carrousel des lances, devant le terrain Jet d’Eau, en ouverture du vernissage à Kër Thiossane. Un spectacle dans le cadre de l’Ecole des Communs qui fera le bonheur des petits et des grands. A ne rater sous aucun prétexte !
Rendez-nous notre cité !
Exposition photographique de Mandemory, lecture de textes de Jules Souleymane Ndiaye avec le collectif Vendredi Slam
« Rendez-nous notre cité » est le cri du cœur du Sicapois dont on a confisqué le cadre de vie qu’il s’est offert au prix de lourds sacrifices. De la belle cité de rêve des années 1960 qui faisait la fierté de nombreux sénégalais en quête de modernité et de décence sociale, que reste-t-il aujourd’hui ? Si peu voire rien, sommes-nous tentés de dire... La belle cité a mal, les gens qui y habitent ont profondément mal. Ce délitement du mythe interpelle les riverains du Jet d’eau et au-delà tous les Dakarois. Kër Thiossane a donné carte blanche au photographe Mandemory et son complice journaliste rédacteur Souleymane Ndiaye, sous forme de mission photographique, pour poser un regard original sur le phénomène, afin d’enrichir le travail par une recherche parallèle se réclamant autant de l’inventaire et du documentaire que de la sensibilité. Par cette juxtaposition et cette complémentarité, Mandemory et Souleymane Ndiaye ont tenté de communiquer une image de la cité suffisamment complète et ainsi produire un document essentiel à la mémoire de la Sicap. Un sondage temporel, une exploration en profondeur du phénomène urbain. A l’occasion de Partcours, l’ensemble de leur travail sera restitué autour du Jardin Jet D’eau, avec une exposition photo et la lecture des textes de Jules Souleymane Ndiaye par le collectif Vendredi Slam qui terminera la soirée.
« Coca-Kola »
Kër Thiossane
La légende raconte que le 8 mai 1886, le pharmacien d’Atlanta John Styth Pemberton a mélangé du sucre avec les extraits de cola et de coca dans son arrière-cour. Il a ajouté de l’eau gazeuse à son sirop sucré et a créé une boisson rafraîchissante, le Coca-Cola... Aujourd’hui le Coca-Cola est l’un des produits les plus connus dans le monde. Chaque jour, Les gens le demandent 250 millions de fois, dans 80 langues de 135 pays. L’entreprise Coca- Cola investira plus de 12 milliards de dollars sur le marché africain au cours des 10 prochaines années. À l’occasion de ce Partcours, Kër Thiossane invite plusieurs artistes à partager leurs regards sur la Kola, cette plante traditionnelle riche de propriétés et de significations spirituelles dans les cultures d’Afrique de l’Ouest, en comparaison avec la stratégie commerciale de l’entreprise Coca-Cola sur le marché africain, curieusement axée sur le bien commun des communautés. Cette exposition s’inscrit dans la réflexion de Kër Thiossane autour des biens communs, qui inaugurera ce projet Coca-Kola mené avec Intermundos en Colombie (http://intermundos.org/ es/) et Pixelache en Finlande (http://www.pixelache.ac/). Gade Diouf ; Alpha Baldé aka Ican Ramagéli ; Khaly Diakhaté, Antoine Louisgrand, Mame Diarra Niang... des artistes aux parcours et pratiques éclectiques (dessin, illustration, peinture, installation, vidéo, court-métrage,...) partageront ici des points de vue parfois critiques, parfois interrogateurs, ou de simples regards, sur cette plante au caractère sacrée et sur la célèbre boisson commerciale, qu’on risquerait de confondre avec un bien commun.
Re_flex_if 2, « économies de collaboration »
Aziz Cissé, Christian Hanussek, Kerstin Meyer, Arfang Sarr Crao, Kan Si
Après l’exposition Re_flex_if (1) dans les bureaux de la coopération allemande, en 2005, qui réunissait cinq propositions artistiques autour de la question des politiques de développement, cette nouvelle édition Re_flex_if (2) visera à passer au crible les notions de coopération et de développement, mais surtout nous invitera à nous interroger sur notre histoire, notre vécu quotidien, les relations nord- sud, etc. Huit années plus tard, le Re_flex re_surgit dans la collaboration créative de ces militants d’une économie de très haute liberté.