S’inspirant du kintsugi japonais, art de réparer les objets brisés à l’aide d’un fil d’or, cette exposition célèbre un cessez-le- feu, un retour au calme et une renaissance exultante. KAREOBA répare symboliquement ses blessures par un langage plastique sensible et chantant, artisan de sa puissante renaissance, après un tremblement de terre personnel.
Les grains, plis du bois creusé et découpé parlent de ses aspérités, les courbes exagérées des représentations du corps sont autant de symboles des inflammations, irritations des membres, des muscles, des os, qui faisaient mal puis de ceux qui reprenaient vie ; finalement ce sera le sang à nouveau palpitant et l’ivresse de la chair reconquise. Ses œuvres de métamorphose traduisent une fragilité triomphante avec une énergie communicative exaltante ; « … je veux être artisan-sorcier pour créer de l’harmonie avec ce qui est cassé après le tremblement de terre, et montrer nos cicatrices d’or ».
Inspired by Japanese kintsugi, the art of repairing broken objects using a gold thread, this exhibition celebrates a ceasefire, a calming of the situation, and an joyous rebirth. KAREOBA symbolically heals his wounds through sensitive and melodious plastic arts, as the architect of his powerful rebirth after a personal tragedy.
The grains are plies from the hollowed out and trimmed wood pieces and demonstrate its roughness. The exaggerated curves with which he represents the human body are symbols of the inflammations and the limb, muscle, and bone irritations that have brought on pain, as well as symbols of the body coming back to life, making blood pulsate again and bringing out the exhilaration that accompanies the restauration of flesh. His transformational works convey triumphant fragility and an exhilarating communicative energy. “…I want to be an artisan-sorcerer, to create harmony with what has been shattered after an earthquake, and to show our golden scars”.