Musée Théodore Monod d’art africain IFAN
Le musée Théodore Monod d’art africain se situe dans le quartier du Plateau (place Soweto). Il a été construit entre 1931 et 1932 pour abriter le Palais de l’Administrateur de la Circonscription de Dakar avant d’être affecté à l’Institut Français d’Afrique Noire (devenu Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN/CAD) en 1966). Il a comme mission première de préserver et de valoriser l’héritage culturel du Sénégal et de l’Afrique.
Le musée est devenu une vitrine pour la promotion de la recherche scientifique et artistique avec l’organisation périodique de séminaires de recherche, de workshops, de conférences, d’ateliers, de journées d’étude, d’expositions temporaires et de festivals. Il se veut un espace de vie, de partage, de rencontre, de discussion, de création, d’éducation et de délectation. Il reçoit des stagiaires des universités du Sénégal et d’autres pays, travaille en partenariat avec plusieurs structures muséales en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis.
The Théodore Monod Museum of African Art is located in the Plateau neighborhood (place Soweto). It was built between 1931 and 1932 as a Palace for the Dakar Constituency Administrator before being allocated to the French Institute for Black Africa, which became the Fundamental Institute for Black Africa (IFAN/CAD) in 1966. Its main mission is to preserve and promote Senegal and Africa’s cultural heritage.
The museum has become an important showcase for the promotion of scientific and artistic research thanks to the periodic organization of research seminars, workshops, conferences, study days, temporary exhibitions, and festivals. It is meant to be a space for life, sharing, encounters, discussions, creation, education, and delight. It is a host for trainees of the universities of Senegal and other countries, and is partnered with several museum structures in Africa, Europe, and the United States.
Musée Théodore Monod d’art Africain
1, place Soweto, BP 206 Dakar, Sénégal
Tél. : +221 33 823 92 68
Fax. : +221 33 824 49 18
Facebook : @MuseeTheodoreMonod
museedakar@orange.sn
Contact : El Hadji Malick Ndiaye (Conservateur, responsable, chef du département des musées de l’IFAN/CAD)
+221 77 198 10 73
mlkopictura@yahoo.fr
Talking Objects Lab : Ré-imaginer le passé
Mansour Ciss Kanakassy, Viyé Diba, Caroline Gueye, Fatou Kandé Senghor, Nathalie Anguezomo Mba Bikoro, Uriel Orlow, Ibrahima Thiam, Elsa M’Bala
Ré-imaginer le passé est un projet de LABoratoires et d’exposition qui se déroulera en 2023/2024 à Dakar et à Berlin. Développé et dirigé par une équipe de curatrices et de curateurs germano-sénégalaise : Isabel Raabe (Berlin), Mahret Ifeoma Kupka,(Francfort), Ibou C. Diop, (Berlin/Dakar), Malick Ndiaye (Dakar), le projet envisage de revisiter le passé pour se projeter vers d’autres futures possibles.
En se focalisant sur la colonialité de notre temps le projet propose d’imaginer et de négocier un avenir dans une perspective décoloniale, afin d’ouvrir la possibilité d’un autre savoir, d’autres récits et de nouvelles approches de la pensée. Ré-imaginer le passé fait partie de la série d’événements, résidences d`artistes et d’expositions Talking Objects Lab - Decolonizing Knowledge, qui se déroule depuis 2020 en Allemagne, au Sénégal et au Kenya. www.talkingobjectslab.org
L’exposition a été soutenue par la Fondation culturelle de l’Allemagne (Kulturstiftung des Bundes).
Episode 2: l'Ouverture
Dry Ocean
Dry Ocean (Océan aride) est un collectif transculturel d’artistes du Sénégal et d’Allemagne, qui explorent des idées liées au relationnel et à la pluralité du vécu.
Par son nom ambigu, Dry Ocean remet en question les notions terrestres de stabilité et de limitation, tout en chantant à la continuelle marée montante et descendante et au son rythmique des vagues s’échouant sur le rivage. En insistant sur le devenir et en définissant le processuel comme une manifestation du voyage partagé, Dry Ocean accepte lui-même d’être en mouvement et comprend le processus créatif comme étant organique et mutable.
Les œuvres d’art sont perçues comme des fragments émergeant de certaines expériences partagées, qui à leur tour sont capables de déclencher des expériences nouvelles, entraînant ainsi de nouveaux épisodes de Dry Ocean. Dans ce deuxième épisode, Dry Ocean présentera pour la première fois des œuvres conçues collectivement dans le cadre de Partcours.
Exposition dans les Jardins de l’IFAN avec la participation du Goethe-Institut Sénégal.
Re-imagining the past is a LABoratoires and exhibition project which will be held in 2023/2024 in Dakar and Berlin. Developed and directed by a team of German-Senegalese curators: Isabel Raabe (Berlin), Mahret Ifeoma Kupka, (Frankfurt), Ibou C. Diop, (Berlin/Dakar), and Malick Ndiaye (Dakar), the project considers revisiting the past to look towards different possible futures.
By focusing on the coloniality of our time, the project offers to imagine and negotiate a future from a decolonial perspective, to open up the possibility of a different type of knowledge, of different narratives, and of new approaches to thinking. Re-imagining the past is part of the Talking Objects Lab - Decolonizing Knowledge series of events, artist residencies, and exhibitions, which has been taking place since 2020 in Germany, Senegal and Kenya. www.talkingobjectslab.org
The exhibition was supported by the Cultural Foundation of Germany (Kulturstiftung des Bundes).
Episode 2: the Overture
Dry Ocean
Dry Ocean is a transcultural collective of artists from Senegal and Germany, who explore ideas associated with relationships and the plurality of experience.
Dry Ocean, with its ambiguous name, challenges earthly notions of stability and limitation, while singing to the continual rising and falling tide and the rhythmic sound of waves washing up on the shore. By emphasizing fate and defining the process as a manifestation of the shared journey, Dry Ocean accepts its own motion and conceives the creative process as something organic and mutable.
Works of art are seen as fragments emerging from shared experiences, which in turn are capable of triggering new experiences, thus leading to new episodes of Dry Ocean. In this second episode, Dry Ocean will present works created collectively for the Partcours for the first time.
Exhibition in the IFAN Gardens, with the participation of the Goethe-Senegal Institute.
Vernissage le samedi 25 novembre à 18h.
Exposition du 25 novembre 2023 au 8 janvier 2024.
Horaires : ouvert du mardi au dimanche de 9h à 17h.
Journée portes ouvertes
Visite des collections du musée
Exposition de Dieter Nuhr
Le musée Théodore Monod d’art africain de l’IFAN Ch. A. Diop est représentatif des modes de vie de plusieurs sociétés africaines. Avec plus de 9000 pièces faites à base de matériaux divers (textile, cuir, métal, bois, vannerie, etc.), sa collection couvre une bonne partie du continent africain dont elle documente les cultures, les arts et les savoir-faire. Dans le cadre du Partcours 11, le musée offre à son public une présentation renouvelée de ses collections en rendant accessible les richesses culturelles du patrimoine africain. La valorisation de ce patrimoine inestimable passe par le dialogue avec des créateurs du monde entier comme l’artiste Dieter Nuhr dont le travail est exposé au musée du 27 novembre au 17 décembre 2022.
Dieter Nuhr, né en 1960 à Wesel, en Allemagne, vit et travaille à Ratingen, Düsseldorf, Berlin et Sant Josep et est actif en tant qu’artiste sur différentes plateformes. Le travail de Nuhr s’articule autour des thèmes de l’étranger et de la familiarité, de la distance et de la proximité, de notre rapport au monde et de la manière dont nous nous en souvenons. Dans sa peinture numérique, basée sur des données photographiques qu’il traite de manière picturale à l’aide de pinceaux numériques qu’il a lui-même programmés, il combine d’innombrables couches qui mélangent et forment ce qu’il voit, pour finalement le rendre à nouveau visible sous forme d’apparition. Nuhr est un globe-trotter et utilise les images qu’il a collectées au cours de ses voyages pour créer ses tableaux.
The Théodore Monod Museum of African Art of the IFAN Ch. A. Diop is a representation of African societies’ lifestyles. Its collection is comprised of more than 9,000 pieces made from diverse materials (textiles, leather, metal, wood, wickerwork, etc.) and covers a large portion of the African continent, for which it documents the cultures, arts, and expertise. For6 Partcours 11, the museum is presenting its collections in a new light by making the cultural wealth of the African heritage6 available to all. This heritage is promoted through conversations from creators from around the world like the artist Dieter Nuhr, whose work will be displayed from November 27 to December 17, 2022.
Dieter Nuhr was born in 1960 in Wesel, Germany, and currently lives and works in Ratingen, Düsseldorf, Berlin and Sant Josep. The artist is active on several platforms. Nuhr’s work is centered around foreigners and familiarity, distance and proximity, and around our relationship with the world and the way we remember it. In his digital painting, based on photo data that he treats in a pictural way with a digital brush that he has programmed himself, he combines infinite layers that join together and recreate what he sees, to remake his vision visible in the form of an apparition. Nuhr is a world traveler who uses the images he collects during his travels to create his paintings.
Méditation
Camara Gueye, Kiné Aw
Méditation est une invite à la réflexion. Dans un monde en fragments, dominé par des mythologies modernes, des corps éclatés et des meubles animés, Kiné Aw et Camara Gueye nous amènent à chercher l’apaisement, au fond de nous-même.
Ces deux artistes projettent notre intérieur qui est une métaphore du monde où nous avons évacué les valeurs. Méditation est alors un rappel à soi, une conscience plus attentive sur l’être et le début de la transformation. Ce temps de la réflexion est presque celui de l’action qui doit construire le sens.
Méditation nous apprend aussi à regarder. Si Kiné Aw éclate le corps pour mieux donner à voir les détails complexes de notre existence au prisme d’une pellicule onirique, Camara Gueye montre les filigranes de l’humain pris dans le quadrillage d’un univers moderne vertigineux.
De l’autre côté…
Sandiry Niang
Installé au Village des Arts, Sandiry Niang est un jeune artiste de la nouvelle génération. Son travail porte sur la mobilité des hommes et leur emprisonnement dans des espaces exigus témoins d’un vécu précaire. Il montre la promiscuité sociale dans des habitats où la concentration humaine relève d’une démographie qui dégrade le cadre de vie. La banlieue est son espace de prédilection naturel et c’est là aussi que son œuvre montre les éclaircis au milieu des problèmes d’une vie quotidienne : chaleur humaine, proximité entre membres d’une même famille, et aspiration à un ailleurs qui est toujours de l’autre côté… des murs de la maison, du quartier, du pays, de la mer… L’ambigüité de l’Autre côté est assumée par une jeunesse sous le poids du désespoir, sans héros ni emploi.