Avec des conflits à n’en plus finir, des foules d’enfants réfugiés ne cessent de se former et de croitre. Ils viennent chaque jour devant les grilles des organisations humanitaires qui sont submergées, car ne pouvant plus faire face à ces bouches de plus en plus nombreuses. Privés de leurs droits, surexploités, victimes de sévices de toutes sortes, les enfants d’Afrique crient leur désolation dans un monde où ils ne savent plus vraiment ce qu’ils sont venus y faire. La peinture de « Dou » veut dénoncer une situation, mais elle porte au même temps un regard plein de tendresse sur ces enfants désespérés. Pour que deux regards se rencontrent : notre regard et leur regard. Pour que l’on puisse regarder non seulement avec les yeux mais aussi avec le cœur.