Laboratoire Agit’Arts 2017

La population de Dakar sème beaucoup plus de béton que de graines. Quelle inexactitude dans une forme définie pour l’homme, par l’homme ! La recherche « d’alternatives pour l’écologie et l’architecture »… voici les découvertes qui ont engendré la réfutation d’un modèle architectural qui répondait à des normes idéales pour l’Homme. Dakar est une ville qui se nourrit d’espaces vides, d’arbres, de passages piétons, une ville qui lutte avec le vent. Dans cette « ANARCHItecture » où la fonction est juste un titre pour les passations, mais jamais pour remplir les tâches… qui contrôle quoi ? qui autorise quoi ? qui vérifie quoi ? des entrepreneurs immobiliers avec des conception, formes, aussi mal nourris nous font croire qu’ils peuvent atteindre la perfection de la chaine libyque ! Ne nous étonnons pas si nous perdons notre patrimoine bâti. L’architecture d’aujourd’hui est cancérigène. Nous vivons un millénaire où chaque nouvelle découverte ou alternative, se heurtera trop tardivement à ses imperfections dans les décennies ultérieures.