Oh Gallery 2022

De sueur et d’espoir, s’annonce comme une traversée de péripéties, une quête de dépassement de soi. Félicité Codjo démarre son aventure artistique dès 1985, dans un atelier à Lomé. Elle y développe une touche rapide rehaussée de tons vifs, que ce soit aux crayons, pastels ou à la peinture.

En 1987, l’artiste s’installe définitivement à Dakar et découvre, quinze ans plus tard, l’art thérapie. Elle se donne pour mission d’embrasser la complexité et les vices de l’humanité qu’elle côtoie sans cesse, qu’elle vient confronter et questionner. Face aux sensations diffuses de peur, de solitude, de perte d’ancrage et de désillusion, Félicité Codjo met en avant les reliefs qui caractérisent chaque personne et son vécu. Elle cherche à saisir un regard, à esquisser une douleur pour habiter une histoire et surtout, à ouvrir une porte d’espoir.

De sueur et d’espoir (From sweat and hope), is an adventure, a quest to surpass oneself. Félicité Codjo started her artistic journey in 1985 in a workshop in Lomé. There, she developed a quick splash technique enhanced by bright colors, with pencil, pastels or paint.

In 1987, she settled in Dakar and fifteen years later discovered art-therapy. Her mission is to embrace the complexity and vices of the humanity she is in constant contact with, and that she continually confronts and questions. In the face of widespread feelings of fear, solitude, loss of self, and disillusion, Félicité Codjo showcases people’s diverse natures and backgrounds. She wants to bring about a gaze or provoke pain to truly tell a story and, above all, to show us a way out.

TALATAAY NDER

Lune Diagne

Exposition personnelle parallèle au Partcours, ayant lieu à OH Gallery du 29 novembre 2022 au 4 février 2023.

« Comme les lamantins qui vont boire à la source », Lune Diagne revient avec une nouvelle création pour explorer un pan de la période coloniale qui le hante et nourrit son inspiration. Avec le récit des femmes de Nder il invite à une réappropriation culturelle et réinvestit la mémoire, les blessures infligées aux siens et une histoire douloureuse non enseignée dans les écoles aux enfants d’un pays au passé martyrisé. Il est obnubilé par la transmission aux siens par, selon lui : « Ce qu’on donne, ce qu’on reçoit, ce qu’on transmet et ce qu’on laisse ».