OH Gallery 2023

Path into the soul
Souad Abdelrasoul
OH Gallery, espace #1

Dreams are shadowless spaces
Amina Benbouchta et Gopal Dagnogo
OH Gallery, espace #2

Mémoire d’horloge
Hako Hankson
OH Gallery, project room

Rites de passage*
Judith Quax
Programme « Regarde ! »
*Hall du Building Maginot, du 27 au 30 décembre 2023.

Maison Eiffage 2023

Pour sa seconde participation au Partcours, la Maison Eiffage présentera trois artistes déjà inclus par leur histoire dans la collection Eiffage : Ibrahima Niang Balo, Eza Komla, et Birame Ndiaye.

Ils ne se connaissent pas et résident en périphérie dakaroise, loin des réseaux sociaux, dans un engagement sans concessions à faire face aux difficultés du quotidien par une longue démarche de recherche, avec passion pour la matière qu’ils manipulent.

Par le biais d’un mélange de sculpture et de peinture, ils exposeront leurs travaux récents.

Cette exposition sera aussi une occasion pour l’entreprise de faire une présentation de sa collection d’art contemporain récemment répertoriée. Une opportunité pour Eiffage Sénégal de déclarer son envie de développer de nouveaux partenariats avec les musées du monde entier, pour faire voyager ses œuvres et valoriser un patrimoine culturel sénégalais.

For its second participation in Partcours, Maison Eiffage will present three artists that have a history with the Eiffage collection: Ibrahima Niang Balo, Eza Komla, and Birame Ndiaye.

They do not know each other and live on the outskirts of Dakar, far from social networks, in an uncompromising commitment to facing everyday difficulties through a long research process, with a passion for the materials they work with.

They will exhibit their recent works through a combination of sculpture and painting.

The exhibition will also allow the company to present its recently listed contemporary art collection. It is an opportunity for Eiffage Senegal to show its will to develop new partnerships with museums around the world, to showcase its works, and to promote the Senegalese cultural heritage.

Maison Aïssa Dione 2023

Pour « In a langage of my own » – « Dans une langue qui m’est propre » – la première présentation de l’artiste au Sénégal se déroule comme une enquête sur les traditions folkloriques igbo et les pratiques artisanales indigènes. Le travail d’Ukoha- Kalu plonge dans un voyage introspectif qui sonde son identité à travers le prisme du folklore, des textiles et de la performance. Elle s’inspire plus particulièrement du « Manifeste de la Société d’Art de Zaria » d’Uche Okeke, Synthèse Naturelle de 1960, où le moderniste nigérian plaidait en faveur de la fusion des meilleures traditions artistiques indigènes, des formes et des idées avec celles utiles des cultures occidentales pour créer une perspective esthétique proprement nigériane. (Jareh Das)

In a language of my own, the artist’s first exhibition in Senegal, unfolds as an investigation into Igbo folk traditions and indigenous artisanal practices. Ukoha-Kalu’s work delves into an introspective journey that probes her identity through the prism of folklore, textiles, and performance. It is particularly inspired by Uche Okeke’s « Zaria Art Society Manifesto », Natural Synthesis of 1960, where the Nigerian modernist advocated for the fusion between the best indigenous artistic traditions, forms, and ideas and those useful in Western cultures, to create a uniquely Nigerian aesthetic perspective. (Jareh Das)

Galerie Atiss Dakar 2023

L’exposition : « Surréalisme dans les grands lacs » nous invite à découvrir une scène artistique diversifiée et méconnue des régions des grands lacs d’Afrique.
Un voyage onirique à travers les croyances d’antan qui s’entrechoquent avec les nouveaux mythes du monde moderne. (Nelson Niyakire)

Surrealism in the Great Lakes invites us to discover a diverse and little-known arts scene from the Great Lakes regions of Africa.
It is a dreamlike journey through the beliefs of yesteryear which collide with the new myths of the modern world. (Nelson Niyakire)

Loman Art House 2023

Comme un tailleur habile qui coupe à contre-courant « en suivant le biais » pour créer un drapé fluide, de la même manière, Loman Art House invite des artistes d’horizons différents à converger dans un mouvement symbiotique basé sur l’expérience commune : « Vous apprendrez à vos propres frais, qu’au cours du long voyage de la vie, vous rencontrerez de nombreux masques et peu de visages. » (Luigi Pirandello)

Like a skillful tailor cutting “along the edge” against the grain to create a flowing drape, Loman Art House invites artists from different backgrounds to converge in a symbiotic movement based on common experience: “You will learn at your own expense that in the long journey of life you will encounter many masks and few faces.” (Luigi Pirandello).

Instituto Cervantes Dakar 2023

Organisé par l’Ambassade d’Espagne au Sénégal, l’Instituto Cervantes de Dakar, les Centres Culturels d’Espagne à Bata et Malabo (Guinée Équatoriale) et la résidence Dëkandoo, cette exposition collective cherche à mettre en valeur les initiatives de collaborations culturelles entre l’Espagne et l’Afrique au travers de la communauté hispanophone. Le projet sera issu d’une résidence de création artistique, regroupant des artistes visuels de l’Espagne, de la Guinée équatoriale et du Sénégal, travaillant ensemble dans le but d’une exposition collective.

Durant cette résidence d’un mois, ils auront l’opportunité de s’immerger dans le contexte naturel et social de Gandiol, dans la région de Saint-Louis et de travailler avec des artisans locaux pour explorer les techniques artisanales et les réinterpréter dans le contexte de l’art contemporain. La résidence sera également l’occasion de collaborer avec le Parc National de la Langue de Barbarie pour créer des interventions artistiques en pleine nature. Ces interventions seront documentées en photographie et en vidéo pour accompagner les œuvres physiques présentées lors de l’exposition.

Organized by the Spanish Embassy in Senegal, the Instituto Cervantes in Dakar, the Cultural Centers of Spain in Bata and Malabo (Equatorial Guinea), and the Dëkandoo residence, this collective exhibition aims to highlight cultural collaboration initiatives between Spain and Africa through the Spanish-speaking community. The project builds on an artistic creation residency, bringing together visual artists from Spain, Equatorial Guinea, and Senegal, working together for a collective exhibition.

During the one-month residency, the artists will immerse themselves in the natural and social context of Gandiol, in the Saint-Louis region, and work with local artisans to explore artisanal techniques and reinterpret them through contemporary art. The residency will also allow them to collaborate with the Langue de Barbarie National Park to create artistic interventions in nature’s open spaces. These interventions will be documented with photography and video to accompany the works presented during the exhibition.

RAW Material Company 2023

Au terme de la résidence de recherche sur le patrimoine urbain et architectural dakarois, effectuée au cours des mois de mai et juin 2023, les architectes Carole Diop et Nzinga Mboup exposent les fruits de leur enquête, collectés au gré de leurs pérégrinations, rencontres et échanges multiples, sous un angle sensible et résolument optimiste.

Sans tomber dans les écueils d’une nostalgie passéiste pour ce qui a été et en s’émancipant d’une mélancolie résignée face à l’impuissance des tentatives activistes pour la protection du bien commun, elles nous présentent différentes manières possibles de lutter collectivement pour ce qui vaut la peine d’être transmis en héritage.

Carole et Nzinga convoquent ainsi, à travers leur démarche, la mémoire collective des dakarois et questionnent leur rapport à leur ville. Le titre est inspiré du nom du collectif initié par Jean-Charles Tall et Annie Jouga dans les années 90, après l’incendie de Kermel, en réaction aux polémiques liées à sa préservation : il évoque leur combat exemplaire et continu pour la valorisation des patrimoines et est une source d’inspiration qui rappelle aux jeunes architectes leur mission multidisciplinaire dans la valorisation de l’héritage.

At the end of the research residency on Dakar’s urban and architectural heritage carried out during the months of May and June 2023, the architects Carole Diop and Nzinga Mboup present the fruits of their research, collected during their multiple journeys, encounters, and exchanges, from a sensitive and resolutely optimistic perspective.

Without lapsing into backward-looking nostalgia for what was, and by emancipating themselves from accepted melancholy in the face of the helplessness of activists’ attempts to protect the common good, they present different ways of collectively fighting for what can become legacy.

Carole and Nzinga thus summon, through their approach, the collective memory of Dakar’s residents, and question their relationship to their city. The title is inspired by the name of the collective initiated by Jean-Charles Tall and Annie Jouga in the 90s, after the Kermel fire, in reaction to the controversies linked to its preservation: it evokes their exemplary and continuous fight for the valorization of heritage and is a source of inspiration that reminds young architects of their multidisciplinary mission for the promotion of heritage.

Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires 2023

L’explosion est une collaboration de plusieurs artistes à travers une co-curation de Aicha Dème Sanka de Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires.

Le projet Ligne 44 est une expérience sociale, une intrusion dans l’imaginaire collectif des dakarois à travers les transports urbains. Tout comme le bus, ce projet d’exposition, d’installation et de performance est un voyage, une rencontre entre acteurs culturels ayant une démarche artistique avec un ancrage communautaire.

Ce voyage commence à l’arrêt Guissou mala Mbao (« Je ne t’ai pas vu à Mbao »). De cette expression de mise en garde qui porte en elle l’histoire de tout un peuple, l’artiste Pape Abdoulaye Seck, nous plonge au cœur des imaginaires communautaires de Mbao, un parmi les anciens villages Lébous de la presqu’île du Cap-Vert. Nous découvrons les lieux mythiques de cette communauté, souvent liés à un système d’organisation socio-politique centenaire.

Après cette étape de Mbao, nous arrivons à Mermoz pour se concerter avec l’âme de feu Douts, un artiste plasticien décédé le 09 juin 2023. Fatou Kandé Senghor propose de s’arrêter à l’arrêt Disso qui, comme son nom l’indique, signifie « discuter » en wolof. Cette concertation avec l’âme de Douts est pour elle, une manière de nous transporter dans l’au-delà et recréer une vie après la mort à travers l’oeuvre de Douts.

Notre voyage s’achève à Ouakam où, Kodio Gadiaba propose une installation performative en collaboration avec d’autres artistes. Tout comme Fatou, il va nous amener au Terminus 44 devant les portes de l’au-delà pour questionner la responsabilité sociale sous le thème Def li war qui signifie littéralement « faire ce qu’il faut », son devoir. Cette exposition pose le débat sur la responsabilité sociale concernant les milliers de personnes mortes sur les côtes océaniques.

Pour clôturer le voyage, Kodio nous amène à la découverte de Version, un magazine autrichien qui, dans le numéro Version 6 présente un aperçu de la scène artistique actuelle à Dakar.

The exhibition is a collaboration of several artists, co-curated by Aicha Dème Sanka of Kenu, the Lab‘oratory of imaginaries.

The Line 44 project is a social experiment, like an intrusion into the collective imagination of Dakar’s residents through urban transport. Just like the bus, this exhibition, installation, and performance project is a journey and an encounter between cultural actors that have an artistic approach and community roots.

The journey begins at the Guissou mala Mbao (“I didn’t see you in Mbao”) bus stop. With this cautionary expression that carries the history of an entire people, the artist Pape Abdoulaye Seck plunges us into the heart of the community-based imaginary of Mbao, one of the ancient Lebou villages of the Cap-Vert Peninsula. We discover the community’s mythical places, often linked to a century-old socio-political organization.

After Mbao, we arrive in Mermoz and consult with the soul of the late Douts, a visual artist who died on June 9th, 2023. Fatou Kandé Senghor suggests stopping at Disso which, as its name indicates, means “to discuss” in Wolof. For her, the dialogue with Douts’ soul is a way of transporting us to the beyond and of recreating life after death through Douts’ works.

Our trip ends in Ouakam where Kodio Gadiaba presents a performative installation in collaboration with other artists. Just like Fatou, he will take us to Terminus 44 in front of the gates to the hereafter, to question social responsibility under the theme Def li war which literally means “doing what is  necessary”, one’s duty. This exhibition opens the debate on social responsibility with regard to the thousands of people who have died on ocean coasts.

Finally, Kodio leads us to the discovery of Version, an Austrian magazine which, in the Version 6 issue, presents an overview of the current art scene in Dakar.

Yataal Art 2023

Depuis plus de 10 ans, Yataal Art collectionne et conserve les œuvres de Pape Diop, artiste brut qui vit dans la Médina et dissémine ses oeuvres au gré des murs et des trottoirs, les offrant aux passants créant ainsi une constellation urbaine poétique. Modboye propose une visite guidée du quartier, sur les lieux même de création de Pape Diop.

Les visiteurs pourront y voir un film inédit réalisé par Hamedine Kane et admirer in situ les dessins que Pape Diop réalise sur les murs, sur le sol, ou sur des morceaux de contreplaqué, avec ce qu’il trouve dans son environnement immédiat ; un mégot de cigarette, un morceau de charbon ou un peu de café. Il représente principalement le marabout Serigne Touba mais aussi des personnages mi-hommes, mi-animaux qu’il appelle « pro- morphologie ». La visite inclura l’exposition des œuvres de Pape Diop au Loft Dakar.

For more than 10 years, Yataal Art has been collecting and preserving the works of Pape Diop, an outsider artist who lives in the Medina and shows his works on walls and sidewalks, offering them to passers-by, thus creating a poetic urban constellation. Modboye offers a guided tour of the neighborhood, to the places where Pape Diop created his works.

Visitors will be shown a new film directed by Hamedine Kane, and will admire in situ Pape Diop’s drawings on the walls, on the floor, or on pieces of plywood, with whatever he finds in his immediate environment; a cigarette butt, a piece of coal or some coffee. He primarily represents the marabout Serigne Touba but also half-man, half-animal characters that he calls “pro-morphology”. The visit will include Loft Dakar’s exhibition of Pape Diop’s works.

Le Loft / Studio Antoine Tempé 2023

L’exposition explore le travail de Pape Diop, artiste brut qui vit dans la Médina et dissémine ses œuvres au gré des murs et des trottoirs, les offrant aux passants, créant ainsi une constellation urbaine poétique. Il dessine avec les matériaux qu’il trouve dans son environnement immédiat : sur des contreplaqués, sur les murs ou à même le sol, il peut saisir un mégot de cigarette, un morceau de charbon ou un peu de café pour peindre d’un geste sûr et familier. Il représente principalement le marabout Serigne Touba mais aussi des personnages mi-hommes, mi-animaux qu’il appelle « pro-morphologie ».

Les œuvres de Pape Diop, collectionnées et conservées par Yataal Art depuis plus de 10 ans, investissent les espaces du Loft-Dakar, tandis qu’un film inédit réalisé par Hamedine Kane se trouve disséminé dans la Médina. Si Pape Diop se soigne en dessinant, il prend aussi soin des habitants du quartier, leur offrant une thérapie de rue collective. « La seule façon de faire face à un monde non libre est de devenir si absolument libre que votre existence même est un acte de rébellion », écrivait Albert Camus.

The exhibition explores the works of Pape Diop, an outsider artist who lives in the Medina and shows his work on walls and sidewalks, offering them to passers-by, thus creating a poetic urban constellation. He draws with materials he finds in his immediate environment: on plywood, on walls or on the floor, he can grab a cigarette butt, a piece of coal or some coffee to paint with a confident and accustomed movement. He primarily represents the marabout Serigne Touba but also half-man, half-animal characters that he calls “pro-morphology”.

The works of Pape Diop, collected and preserved by Yataal Art for more than 10 years, occupy Loft-Dakar’s spaces, while a new film directed by Hamedine Kane is spread out throughout the Medina. Pape Diop heals himself with drawing and takes care of the neighborhood’s residents, offering them collective street therapy. As Albert Camus wrote: “The only way to deal with an unfree world is to become so absolutely free that your very existence is an act of rebellion”.